Laisse Moi Bruler - Tome 1

24: Oublier Pour Mieux Réfléchir

𝙿𝚘𝚒𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚟𝚞𝚎 : 𝙰𝚗𝚍𝚛𝚘.

Mes yeux s'ouvrent alors que mon corps se relève vivement.

Putain... Je frotte mes yeux en prenant conscience de tout ce qu'il s'est passé hier. J'ai dormi combien de temps serieux ?? J'attrape mon téléphone et le sors de ma poche, l'écran s'allume alors que l'heure s'y affiche. 14h00 ??j'ai été chercher la fille hier à quinze heure et voilà que j'ai dormi presque une journée. Encore...

Je pose mon cellulaire sur la table de chevet et me retourne pour évaluer dans quel état je suis. Mes yeux tombent directement sur Nina, inconsciente et branchée à des machines. Branchée à des machines ? Je me lève rapidement et remarque que j'ai dormi près d'elle, vraiment près d'elle. Bordel... Comment j'ai pu me le permettre serieux ? Dormir près d'elle ? Quel connard. Je contourne le lit pour me trouver de son côté et observer le bazar sans nom qui se trouve sous mes yeux. Une putain de perfusion est introduite dans sa peau alors que des électrodes ressortent de son t-shirt. Ils l'ont encore vu en soutif ?? Sans que je ne le contrôle, ma mâchoire se contracte tandis que je srute les battements de son cœur à l'aide de la machine. Pourquoi elle a besoin de tout ça ? Elle ne s'est pas réveillée depuis hier ?

OK, il faut que je me change les idées, je viens juste de sortir du sommeil et une migraine commence déjà à naître en moi alors autant ne pas rester près de Nina. Je marche jusqu'à la porte de la salle de bain et l'ouvre. J'entre dans la pièce et me précipite vers la lavabo dont j'ouvre le robinet pour me passer de l'eau sur le visage. Dites moi que je rêve... Elle ne peut pas être dans cet état, ce n'est pas bon pour mon buisnes. Une boule de stress et d'incompréhension se forme dans mon ventre. Je suis tendu en ce moment, il faut que je pense à autre chose que la fille et toute cette histoire mais je ne peux pas m'empêcher de cogiter au pourquoi du comment elle est dans cet état.

Comme je préfère m'occuper d'elle et de nos malheurs plutôt que mon mal de crâne et mon cauchemar qui m'a mené à dormir près d'elle, je quitte la chambre et ferme la porte à clé la laissant là, seule, ce qui soit dit en passant me déplaît car elle pourrait lâcher à tous moments ou même se reveiller et se barrer. Je descends rapidement les marches pour trouver les gars. Quand j'arrive dans le salon, il est désert, je me résigne donc à traverser le couloir et toquer à la porte du bureau de Marcos. Un "entrez" retentit avant que je ne vienne près du blond.

-Tu ne saurais pas où sont les autres ?

-Heu... Dans les garages il me semble.

-Ok... Et toi ? Tu as trouvé des informations sur les otages ?

-Je ne sais pas, c'est bizarre, c'est comme si personne n'était au courant que Warren et Carlos se connaissaient. Il n'y a rien sur leur trafic commun, et pour Lise, elle est inconnue des autorités et a un casier judiciaire vide. Je pense que la torture restera la meilleure chose pour obtenir tes infos.

Je le sais...

-T'en fais pas, j'en ai pas fini avec eux. Je te laisse je vais rejoindre les autres. Tu feras gaffe à la fille, elle est encore inconsciente mais elle est toute seule là-haut.

Il acquiesce alors que je sors déjà de la pièce pour traverser le couloir. J'arpente le salon pour ouvrir la porte et descendre les marches du perron.

Je marche jusqu'à la grande porte en métal entrouverte et me faufile dans l'entrepôt. Aussitôt fait, Diego et Alejandro se tournent vers moi.

-Ha tu es là, tu vas bien ? Demande mon bras droit.

-Pourquoi ? Je ressemble vraiment à un zombie ?

-Ce n'est pas ça, je pense que tu as conscience de toutes les jolies filles qui tueraient pour toi mais là... T'as pas trop l'air dans ton assiette quoi... Continue Alejandro.