𝙿𝚘𝚒𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚟𝚞𝚎 :𝙰𝚗𝚍𝚛𝚘.
_3 heure du matin.
Je roule. Encore. Et j'essaie de me canaliser. Car ce que j'ai appris me fout en rogne.
Putain.
J'ai fait vingt-six putain d'heures de route pour ça ? Non.. C'est une blague. Ce n'est pas possible.
Alors dès que je trouve ce "Carlos" de merde, je lui prends ce qui m'appartient et je me casse. Simple et efficace. Juste reprendre ce putain d'argent et cette coc de merde. Juste ça. Et c'est fini. Je pourrais me débarrasser de la 𝒑𝒆𝒓𝒓𝒂. Et tout le monde sera content.
Je ralentis. Et je pénétre sur ce terrain caillouteux. Je gare la voiture, coupe le moteur et en sors.
La fille n'a pas arrêté de pleurer et sincèrement ça ne me déplaît pas. Car elle voit de quoi je suis capable. Elle voit quel genre d'homme je suis. Et ainsi, elle ne recommencera pas sa merde. Elle ne me fera pas perdre plus de temps.
Alors j'ouvre la portière arrière. Et je tombe sur elle. Ses yeux sont rougis et gonflés. Et ses larmes coulent toujours. Mais j'en ai rien à foutre, alors :
-Sors. Prononçais-je froidement.
Et elle le fait. Doucement. Mais elle se retrouve en dehors du véhicule. Et j'empoigne son bras, car sa cadence ne me convient pas.
J'avance jusqu'au perron, ouvre la porte et entre suivis de mes gars. Le salon est vide et il fait nuit noir. Alors j'allume la lumière.
Putain, j'ai vraiment besoin de repos. J'ai roulé pendant treize heures sans dormir. Et je suis claqué. Alors je lâche le bras de ma détenue et prononce :
-Diego, mets la dans sa cellule.
Alors il l'attrape et la mène vers la porte des escaliers. Et moi je me dirige dans ce grand couloir. Je trouve la porte que je cherchais. Je toque et j'ouvre. Je tombe sur Marcos, affalé sur sa chaise en cuir. Son ordinateur est allumé, il fait sûrement des recherches. Alors j'avance et lui relève les yeux vers moi.
-Ça a été ?
-Non, je n'ai pas trouvé ce que je voulais. Dis-je en m'asseyant.-Ha merde. T'as trouvé quoi ?
-Le coffre mais il n'y avait pas ma marchandise. Il y avait une lettre.
-Une lettre ?J'hoche la tête en extirpant cette dernière de la poche de mon jean. Et je la lui tends.
-Il faut que tu me trouves des infos sur ce Carlos. Je ne sais pas qui il est ni ce qu'il a fait de ma coc mais je veux tout savoir. Et vite. Parce qu'il faut que je le retrouve rapidement.
Il attrape ce papier et le lit attentivement. Il relève son regard vers moi.
-D'accord, je te trouve tout. Va dormir, t'as des affaires à gérer demain.
Alors je lui fais un signe de la tête en me relevant. Et je sors de cette pièce.
Demain, je dois marchander avec Enrique Torres. C'est un gros connard. Le genre d'homme narcissique et un peu fou mais qui pèse des centaines de millions de dollars. Alors je m'en fou qu'il soit con et machiavélique, dans tout les cas je ne suis pas là pour être d'accord avec lui ou devenir son pote. Je suis en accord avec lui uniquement pour pouvoir faire passer ma coc sur ses territoires. Et gonfler mon buisnes.
Alors j'avance jusqu'au salon et emprunte l'escalier qui mène à l'étage. J'y arrive et avance dans ce couloir contenant un lustre semblable à ceux que l'on trouve dans des restaurants chics. J'atteins une porte et l'ouvre. J'arrive dans ma chambre. Et là première chose que je fais après avoir fermé ma porte, c'est enlever mon t-shirt noir. Et je me dirrige vers ma salle de bain. J'ouvre la porte et m'y enferme. J'avance vers le robinet et y boit. Je m'en fou que se ne soit pas dans un vers, j'ai juste soif. Alors j'essuie ma bouche du revers de la main et observe mon reflet dans le miroir. Et j'avoue que j'ai une sale mine. Je suis épuisé et épris d'une colère qui s'allégera seulement quand j'aurais mis la main sur mes biens volés. Alors j'enlève aussi mon jean et tout le reste. J'entre dans la douche aux parroies de carrelages couleur crème et aux contours dorés. Et j'allume l'eau. Elle est froide pour le moment. Mais ce n'est pas dérangeant, j'ai besoin de faire baisser ma température. Faire baisser ma colère et ma frustration. Alors je laisse la froideur de l'eau m'imprégner. Et soudain elle devient chaude alors je la coupe car je suis assez mouillé. J'attrape mon gel douche et me lave. Je lave ce sang. Celui de l'homme que j'ai tué. Et je ne compte même plus quand je tue. J'ai tellement pris de vies, d'âmes. Mais cela ne fait que me distraire et alléger ma haine et ma rancœur. Mais ça me fait vibrer, alors je tuerais. Je tuerais pour être libre. Pour être allégé. Alors je nettoie une nouvelle fois le sang de ma victime. Car dans ce monde. Si tu n'es pas capable de prendre des vies, alors c'est à toi que l'on prendra la vie. Et je ne me laisse jamais marcher dessus. Jamais.
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Laisse Moi Bruler - Tome 1
ActionNina ne pensait pas que sa vie cachait tant de secrets. Et plus les jours passent plus elle sombre dans leur monde. 𝗗𝗮𝗻𝘀 𝘀𝗼𝗻 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲. Alors que Nina vit tranquillement au Mexique avec sa tante et sa cousine, tout va basculer. Pourquoi un...