41: La Peluche...

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Quand je rentre, le soleil se couche à peine, annonçant la fin de l'été. J'attrape le sac et vais directement sur le perron pour entrer dans la villa.

En traversant le salon, je remarque que Diego et Alejandro sont assis sur un canapé.

-C'est quoi ça ? M'interroge Diego.

-Rien d'important.

Je ne peux pas lui dire quelle connerie je viens encore de faire, il se foutrait de ma gueule et m'emmènerait voir un psychiatre en pensant que je suis malade.

Je prends alors l'initiative de monter les marches et de rejoindre le couloir.

-T'as été acheter des peluches ?

Oui.

-Jamais...

Je rentre en trombe dans ma chambre et pose le sac que je vide sur mon lit. Les peluches s'en déversent et s'étalent, je cherche celle que j'ai vue dans la vitrine, celle qui m'a fait faire une connerie. En voyant la petite étiquette accrochée à sa patte je comprends qu'il s'agit de celle-ci alors je l'attrape et la pose sur mon bureau avant de couper le papier en trop.

Pour mon plan il me faut un tr...

Merde c'est en bas.

Je resors et redescends les marches, passant de nouveau devant les garçons qui me regardent d'un air curieux.

Je ne leur prête pas attention, ne voulant plus répondre à leurs questions et me précipite dans une des réserves.

J'ouvre un tiroir et attrape un kit de couture ainsi qu'un pochon.

J'y lis l'inscription :

Traceur.

Je repense à deux fois à ce que je m'apprête à faire et me dis que c'est sûrement pour son bien.

Le petit paquet dans la main je remonte les marches et décoche un rapide regard aux gars qui m'observent un sourire aux lèvres.

-Tu fous quoi ? T'as l'air pressé.

-Je... Un truc. Laissez-moi bosser.

Je retrouve ma chambre, ferme la porte à clé et m'installe à mon bureau.

J'attrape des ciseaux, la peluche et lui coupe minutieusement le dos.

J'ouvre mon ordinateur, sors un traceur du sachet et rentre ses données dans un fichier qui me permettra de connaître sa position.

Tu fais une bêtise monumentale mec.

Mais c'est pour son bien.

On ne sait jamais.

Je crois que t'es un peu trop sur tes gardes depuis l'enregistrement et la bombe...

Je glisse le petit cercle noir dans le rembourrage et attrape un fil que je glisse avec difficulté dans une aiguille.

Putain je ne sais pas coudre...

J'essaie tant bien que mal d'entourer le traceur de rembourrage et de le camoufler du mieux que je peux pour qu'il ne bouge pas.

Plus jamais je me lance dans un truc comme ça putain.

Je recous les bords et referme le trou aussi bien que je le peux. Évidement ce n'est pas fameux...

J'enlève le fil, redecous pour finalement recoudre...

Laisse Moi Bruler - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant