Chapitre 1

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Pdv Margot

Il est trois heures de l'après-midi, je finis à la va-vite de nouer ma queue de cheval tout sauf élaborée. Je sais que Hugo m'attend, posté comme un soldat de l'armée devant ma chambre, comme à chaque fois qu'on sort quelque part. Ce garçon souffre d'impatience aigüe, je ne vois que ça !

Il croit que ça ne changera jamais, que je ne sortirai jamais à l'heure. C'est ma petite particularité, la non-ponctualité. J'avoue que je pense comme lui.

Pour ma défense, mes cheveux bruns sont une vraie torture, je devrais peut-être penser à les couper. Le problème : je ne le souhaite pas. Pas que je sois une de ces filles clichées qui ne pensent qu'à leur beauté, leurs cheveux, etc... mais bon, j'ai une réputation à tenir ! J'entends Hugo toquer pour la millième fois à ma porte. Je lève les yeux au ciel et ouvre.

— Ah, ma très chère Margot daigne enfin sortir de ses appartements. Je n'attendais que vous, Lady.

Il ricane et me pousse vers la porte de ma maison.

J'ai toujours aimé Hugo. Pas seulement en ami, aussi en frère. Il a toujours été là pour moi, même si aucun lien de parenté nous unit. Et pour cause ! J'ai la peau porcelaine, lui l'a chocolat noir. J'ai les yeux marron profond, les siens sont des gouffres noirs, comme des ténèbres. Il est plutôt grand et musclé, je suis fine et élancée.

Je connais Hugo depuis ma naissance, nos familles sont unies par l'amitié. 

Il me tire de ma rêverie quand nous arrivons devant le cinéma. Hugo a dix-huit ans et vient de passer son permis de conduire, c'est pourquoi c'est lui qui m'amène, aujourd'hui. Pour ma part, j'ai seize ans et des poussières.

— Eh, miss, une idée de ce qu'on pourrait regarder ?

Il m'interroge du regard.

— On pourrait attendre Lili, elle arrive bientôt.

Il hoche la tête. Lili, plus connue sous le nom d'Élise, est ma meilleure amie, ma confidente, ma servante (ironie), mon animal de compagnie (elle mange comme quatre)... C'est aussi mon soleil et ma boule d'énergie sur pattes.

Elle arrive justement, toute de blanc vêtue, ses cheveux roux ondulés volant à cause du vent.

— Coucou les gars !

Bon. Inutile de lui préciser que je suis de la gente féminine. Elle balance son sac à main sur moi et je le ratrappe de justesse.

— L'argent, précise-t-elle. Pour le ciné.

Nous nous dirigeons vers le comptoir où une jeune femme, qui doit avoir moins de vingt ans, nous observe derrière ses lunettes d'Harry Potter.

— Vous désirez ? demande-t-elle poliment.

Hugo s'accoude à la caisse et sourit tel une star de cinéma. Je roule des yeux pour le prévenir de ne pas faire de bêtise. Il abandonne sa piètre tentative de drague et répond.

— Bah, on veut des billets. Logique, quoi. On est dans un cinéma.

La jeune femme sourit, amusée, et nous tend les billets du film que nous avons décidé de regarder. 

— Bonne séance.

Elle nous laisse partir, et après s'être fait contrôler nous nous engouffrons dans la salle.

Le film est long, je trouve. Je vais presque m'endormir. J'ai oublié le titre. Ah, moi et ma mémoire de poisson rouge...

Je jette un coup d'œil à Hugo pour voir s'il est dans le même état que moi. Visiblement non puisqu'il scrute l'écran comme si sa vie en dépendait.

Je me tourne vers Élise. Celle-ci semble se demander ce que je veux.

— C'est quoi le titre ? je chuchote.

Malgré cette précaution, un couple de personnes aigries gromelle en me faisant les gros yeux.

— De quoi, le titre ?

— Le titre du film !

— Further than dawn, je crois. Plus loin que l'aube.

 Je ne comprends pas la signification de ce titre. «Plus loin que l'aube», ça n'a aucun sens ! Bon, peut-être que c'est parce que je n'ai rien écouté à l'histoire...

Une demi-heure que l'on est dans cette salle. Je commence à en avoir marre, je ne peux pas m'empêcher de bouger, c'est plus fort que moi. Je décide d'aller prendre l'air.

Sortir me fait du bien, j'avais très chaud dans la salle. L'air frais me met réellement de bonne humeur. J'aperçois au loin Lemon et son groupe de filles peu fréquentables (pour ne pas être vulgaire). Lemon se retourne à ce moment-là et me pointe du doigt. Je tourne le dos, je n'en ai rien à faire d'elles. Enfin, j'essaie de m'en convaincre.

Je reviens dans le cinéma. Et je vois Tristan. Le Tristan. Je l'aime depuis la sixième, ça date, et pourtant je n'arrive pas à l'oublier. Cheveux blond cendré, yeux chocolat, il a des fossettes magnifiques et des yeux qui pétillants. Inutile d'espérer, cependant. Toutes les filles (ou presque) sont amoureuses de lui. Et mon statut de populaire n'y changera rien.

Il passe près de moi et son bras effleure le mien. Je me sens défaillir, lui ne semble même pas me remarquer.

Je regagne ma place dans la salle.

🌒🌓🌔

 NDA 

Heyyyy toi, qui t'es perdu.e. au fin fond de Wattpad et qui es tombé.e. sur mon histoire ! 

Je ne sais pas pourquoi tu es arrivé.e. là, ni même par quelle volonté tu continues à me lire mais merciiii !!! Merci du fond du cœur !!

J'avais une question : est-ce que mon chapitre fait trop enfantin ? Parce que j'ai un peu plus de treize ans mais je n'ai jamais été en couple, donc je m'en remets aux livres que j'ai lus... Votre avis ? Devrais-je changer mon style d'écriture ? >>>

Et est-ce que le chapitre est trop court ? >>>

Bye mes bananes ! 🍌

Aliénor.

Further than Dawn I • Espoir [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant