Chapitre 50

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Elle me regarda sans vraiment comprendre ce qu'il se passe.

- T'es pas sérieuse ?

- Je sais que c'est quelque chose de complètement fou mais j'ai pris le temps d'y réfléchir et je me suis dis qu'il n'y avait qu'une chose à faire. Indiquai-je. Je ne peux pas te remboursé et puisque la moitié du restaurant vaut la somme que je devais, j'ai décider que ça serait mieux de t'avoir comme l'une des propriétaires du "Rose", mais bien sûr tu peux en faire ce qui te plaît, vendre ta part ou la garder.

Elle continua de me fixer et ne dit rien.

- Parle s'il te plaît, un mot au moins...Repris-je.

- Hum...Joey, je peux pas accepter.

- Tu vas accepter.

- Non, je peux pas, tu ne me dois rien.

Un petit rire nerveux s'échappa de ma bouche.

- Tu viens de payer mes frais d'hôpitaux et je te dois rien...Très ironique tout ça.

- C'est rien comparé à ce que tu as fait pour moi.

Je fronçai les sourcils.

- Quoi ?

- Je sais tout.

Je ne comprend pas de quoi elle parle mais c'est impossible qu'elle soit au courant de mon secret...

- Et c'est-à-dire ?

- Je suis au courant que c'est toi qui m'a envoyer la clé par la poste.

- Hum...Je sais pas de quoi tu parles. Mentis-je.

- Arrête Joey, tu sais exactement de quoi je parle.

Je ne su quoi répondre mais je sais de quoi elle parle, c'est vrai...Elle sortit la clé de sa poche et me la montra.

- Tu crois que je n'allais pas comprendre que tu m'avais donner une clé de cette maison. Ajouta-t-elle.

Elle me fixa.

- Il y a deux ans quand j'ai reçu cette enveloppe, je me suis demander pourquoi une clé et j'ai vu un petit mot avec, "Un jour, promis" alors je l'ai garder. Raconta-t-elle. Sans savoir ce que c'était.

- Pourquoi tu ne m'en as pas parler avant ? Demandai-je.

- J'attendais que ça vienne de toi.

Je baissai la tête.

- Alors, tu comptes m'expliquer pourquoi tu m'as envoyer une clé ?

Je levai à nouveau les yeux vers elle.

- Tu dois juste comprendre que quand j'ai envoyer cette clé, je pensais qu'on vivrait ensemble à mon retour, qu'on emménagerait ici...

- Joey. Fit-elle en m'interrompant.

Je soupirai.

- Une partie de la maison t'appartient. Avouai-je.

- Et tu comptais me le dire ?

- J'avais prévu de le faire mais quand je t'ai vu...Tu étais heureuse à Los Angeles, tu avais ta vie et je me suis dis que c'était égoïste de ma part de te privé de tout ça...Répondis-je.

Elle continua de me regarder.

- Et bien, je ne peux pas accepter la part du restaurant, c'est beaucoup trop. Indiqua-t-elle.

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