Chapitre 27

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- Ali, réveilles-toi...Fis-je.

Je levai les yeux vers la femme de l'accueil.

- Allez chercher une serviette humide, vite. Ordonnai-je.

Elle acquiesça et partit. Je tins sa main dans la mienne et la regardai d'un air inquiet.

- Ali, réveille-toi. Répétai-je en chuchotant.

- Alison, j'ai enfin réussi...Entendis-je.

Je levai les yeux et remarquai une femme, elle vit Alison par terre et se précipita vers elle.

- Ali, chérie ! Répliqua-t-elle.

Je fronçai les sourcils et lâchai sa main...

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda la femme.

- Hum...Je sais pas...Je suis arrivée et...

- Et qui êtes-vous ?

Elle tint sa main fortement dans la sienne et caressa son visage délicatement.

- Ali c'est moi, Lana. Dit-elle.

Je l'observai...Bordel, je suis vraiment en train de gâcher tout...Toujours accroupi à côté d'Alison, je fus sur le point de me lever mais je sentis une main m'agripper le bras...Je tournai la tête et l'aperçus en train de me fixer.

- C'est toi...Réagit Alison. C'est vraiment toi...

- Salut. Chuchotai-je.

Elle me regarda sans rien dire.

- Ali chérie, est-ce que ça va ? Demanda Lana.

Alison tourna la tête vers Lana et son amie l'aida à se relever, je voulu l'aider à mon tour mais cette Lana me poussa doucement. Je fronçai les sourcils.

- Viens avec moi. Ajouta Lana.

Je me redressai et les regardai s'éloigner...Est-ce que je viens de me faire éjecter ? Qu'est-ce que je fais encore là ? Je me dirigeai vers la sortie et partis à la voiture...Je montai à l'intérieur et sentis le regard de John sur moi.

- Roule. Fis-je.

- Alors, comment ça s'est passé ? Demanda-t-il.

- On peut y aller s'il te plaît.

J'attendis mais il ne démarra pas et continua de me fixer...Je soupirai.

- Je l'ai vu, elle m'a vu et elle s'est évanouie alors, s'il te plaît, allons-y. Racontai-je.

- Et elle va bien ?

- Oui, son amie Lana s'occupe d'elle. Répondis-je.

Il me regarda encore et je tournai la tête vers lui.

- Quoi encore ?

- T'es jalouse ? M'interrogea-t-il.

- Pas du tout.

- T'es sûr, parce que tu donnes l'impression de l'être.

- Tai toi et roule. Fis-je.

Il se mit à rire et démarra avant de rouler.

- Alors, tu veux aller où ? Demanda-t-il.

- A l'hôtel...

Un silence s'installa entre nous et j'observai le paysage par la fenêtre...Il finit par se garer devant l'hôtel.

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