Chapitre 40

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Un mois passa depuis notre soirée, aujourd'hui, je dois rencontrer cette fameuse personne qui est charger de la succession de Madame Bellows. C'est assez étrange mais je n'en ai pas parler, ni à Spencer, ni à John. Il n'y a que Quinn qui est au courant et ma grand-mère, je ne lui cache rien, elle est même au courant pour ma séparation avec Alison.

« - Arrête papa...Non... »

J'ouvris les yeux rapidement et me redressai en sueur...Ma respiration fut forte...Encore ce maudit rêve, je n'arrive pas à m'en défaire...Je me recouchai et regardai le plafond pendant quelques minutes avant de tourner les yeux vers le réveil, il est déjà l'heure de se préparer, il ne faut pas que Charlie arrive en retard en cours. Un mal de crâne affreux depuis mon réveil et ça ne part pas...Je me levai et m'habillai directement, bon sang...Je n'arrêtai pas de pensée à ce rêve, j'ai l'impression de revivre ce moment en boucle dans ma tête.

« - Reste encore un peu. Dit-elle d'un sourire.

Mes bras autour d'Alison.

- J'aimerais beaucoup mais je ne peux pas. Répondis-je. On se voit au nouvel an de toute façon, tu crois que tu pourras tenir cinq jours ?

- Très drôle.

- Ne t'inquiète pas, ici au même endroit et à la même heure.

- Je serais là. Fit-elle d'un sourire.

- Alors à dans cinq jours.

Elle me fit un sourire et m'embrassa. Nos lèvres se séparèrent.

- J'aimerais tellement venir chez toi. Indiqua-t-elle.

- Moi aussi...mais on ne peut pas.

- Je sais.

Je déposai un baiser sur ses lèvres.

- Cinq jours, n'oublie pas. Chuchota-t-elle.

- Promis.

Je m'écartai peu à peu et lâchai sa main avant de partir.

Une belle nuit passé avec Alison, ses lèvres contre les miennes et j'aurai tellement préféré rester près d'elle un peu plus longtemps mais je ne peux pas malheureusement...Je marchai dans les rues sombres jusqu'à arrivé chez moi. Je fis le tour pour atterrir devant ma fenêtre. Je l'ouvris doucement et entrai discrètement...Mais la lumière s'alluma d'un coup et mon père apparut...

- Où est-ce que tu étais ? Demanda-t-il.

- Hum...Je suis seulement aller me promener, j'ai pas voulu vous réveillez. Répondis-je d'une voix tremblante.

- Tu mens, où étais-tu ?

- Je te promets papa, j'étais seulement...

- Arrête de mentir ! Cria-t-il en m'interrompant. Tu ne sors pas d'ici après le couvre-feu.

Il me frappa au visage et je tombai par terre.

- Pardon papa...

Toujours par terre, il me donna un coup de pied dans les côtes, les larmes coulèrent sur mes joues, je fermai les yeux et ne dis plus rien. Il me donna un autre coup dans les côtes... »

Je repris mes esprits et une larme coula sur ma joue. Je pris une grande inspiration et l'essuyai d'un geste de main. Je me raclai la gorge rapidement et sortis de la chambre pour rejoindre le salon. Charlie fut assise à table et prit son petit déjeuner.

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