Chapitre 31

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I wonder what I'd be like
Maybe I'd sleep a little better at night
Yeah, I wonder what I'd be like 

If IIf I lived in a house with no mirrors
Where the walls didn't talk back at me
Maybe I'd dream a bit biggerIf there was nothin' to see
If I lived in a house with no mirrors
Where the walls didn't pick me apart
Maybe my skin would be thicker
If I lived in a house with no mirrors

House with no mirror
Sasha Alex Sloan

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       — Je sais pas comment ils arrivent à danser avec une robe pareille qui leur cache les pieds, fit Hélios en observant les jumeaux.

       La famille impériale avait enfin ouvert le bal. Au milieu de l'immense salle de réception, la première danse était donnée par les souverains d'un côté et leurs enfants de l'autre.

       À côté d'Hélios, Éris ne répondit pas, les yeux rivés sur Léto et Odilon qui en étaient à leur quatrième flûte de champagne.

       Quelques minutes plus tard, tous les invités furent appelés à rejoindre la danse. Mais au milieu de la foule, Gaïa avait disparu.

       — Hélios.

       Le jeune homme se retourna vers sa sœur.

       — Je reviens dans deux minutes, essaie de pas casser quelque chose plus cher que ton appart, merci beaucoup.

       Et Éris se dirigea en trombe vers les deux abrutis qui avaient trop bu.

       Un mini sandwich dans la main, Hélios scruta la salle de bal et retrouva Gaïa toute seule au fond de la pièce.

       — Votre Altesse impériale Oizys Ényo Gaïa De Coruscant, Duchesse d'Héliaque, fit-il pompeusement, vous seriez-vous cachée ?

       — Je suis parquée.

       Hélios rigola, surpris.

       — Quoi ?

       — Avec une robe aussi monstrueusement encombrante que celle-là, je peux pas danser, ou même marcher au milieu des invités. Je pourrais juste pas passer.

       Fortement surpris qu'autant de mots ne sorte d'un seul coup de la jeune femme, Hélios fut tout à coup très intimidé et commença à paniquer.

       — Tu n'es pas monstrueuse tu sais. Enfin je veux dire ta robe n'est pas monstrueuse. C'est vrai qu'elle est quand même vachement encombrante. Elle est vraiment énorme. Très très grosse. Mais ça rentre bien dans le thème « Je suis à la tête d'un empire » donc finalement, tu vois en fait ça passe.

       Le pauvre jeune homme prit compulsivement une bouchée de son apéritif, et avala difficilement. À côté de lui, Gaïa fronçait les sourcils, les yeux plus ouverts que d'habitude, la mine étonnée.

       — Ça fait effectivement un peu bizarre parce que t'as pas l'air super à l'aise, t'as les épaules un peu coincées, un peu porte-manteau, mais c'est cool, ça change. Ça te va pas si mal, c'est même plutôt—

       — Respire un bon coup Paupiette, c'est bon j'ai bien compris le concept.

       — Merci, fit-il les yeux vers le ciel en inspirant fortement.

À ces âmes égaréesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant