Chapitre 40

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Salam mes amours ❤️
Voici votre chapitre malgré.

Je voulais vous montrer leurs comportements vous qui pensez que c'était des oublies ou je ne sais quoi.

Sachez que c'est juste un refus ou autre chose que je ne veux pas signifier, vous savez.

J'avance avec vous ❤️❤️❤️
Votez, commentez comme d'habitude.

Bonne lecture
Bigzou.
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Emlyn Sadio Kâ,

Choquée ! Limite sur le bord de l'évanouissement.

Mais je suis ébaubie par tant de culot.
Un rire nerveux m'échappe alors que je ne réalise toujours pas sa présence ici.

Elle a réellement osé venir chez moi, s'installer dans mon canapé ? Mais je rêve !

Il était prévu que j'aille en France pour la confronter mais comme toujours une chose chamboule une autre je n'ai pas pu et aujourd'hui elle est aisément assise sur mon fauteuil et pire elle ose m'appeler sa fille. C'est le pompon non mais c'est le Summum du culot. J'avais 10 ans quand elle s'est faite passer pour morte, seulement dix ans et elle ose m'appeler sa fille ? Ne cherchez plus la définition de culot dans un dictionnaire c'est elle en personne.

N'importe quoi celle-là !

- Met peinture sur ta fille comme ça tu pourras la reconnaître parce que je ne le suis certainement pas depuis le jour où tu as décidé de te faire passer pour morte !

Elle hausse les épaules avant de m'observer longuement.

- Que tu le veuilles ou non je suis ta mère, c'est grâce à moi que tu as les deux pieds sur terre. Que tu le veuilles ou non tu es sorti de moi, même un aveugle saura que tu es ma fille, nul haine ne peut l'effacer.

Quelle comédienne celle-là. J'ai juste envie de l'attraper par les cheveux pour la fouttre dehors mais j'ai trop de respect pour la femme âgée qu'elle est.
Elle m'énerve, ça me fait mal de la voir si bien portante alors qu'elle nous a fait du mal, alors qu'elle nous a abandonnés, alors que ses choix ont eu des répercussions sur nous. J'ai mal de savoir qu'elle a préféré se faire passer pour morte au lieu de rester avec nous. Je la hais tellement que je ne la supporte pas. J'ai juste envie de lui arracher cet air si fière qu'elle a.
J'ai de l'amertume pour elle, elle ne saura jamais à quel point elle m'a fait du mal parce que ma douleur est profonde. J'étais bien ici dans ma maison avec ma petite famille et elle est venue me saloper ma journée.

Elle me fixe de la tête au pied, je n'aime pas son regard.

- Tu portes une belle bague ! Moufte-t-elle.

Je cache ma main sur mon dos la bague de Peureum, Abdel m'a forcé à la mettre.

- C'est qui lui ? Fit-elle à l'attention d'Abdel en me le montrant d'un signe de tête.

- C'est mon père ! Réponds-je du tac au tac.

Un rire échappe à Abdel, je me retourne pour l'observer tandis qu'il lève les mains en signe de paix.

Pas touchée par un sous, elle se pince le nez avant de lever les yeux au ciel. Je me demande si cette femme n'a pas une pierre à la place du cœur.

- Pouvez-vous nous laisser seul s'il vous plaît ? Lui dit-elle.

Mais attendez je rêve, ou c'est le culot en personne qui est venu chez moi.

- Certainement pas ! C'est mon mari ici c'est chez nous alors que toi tu n'es qu'un cadavre. Pourquoi es-tu là ? Tu viens peut-être répondre aux questions que je me pose ?

Justice Passionnelle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant