Chapitre 50

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Salam famille,
Votre chapitre 50.

Chapitre dédié à mialalionne merci ma belle ❤️

Maremegueye04, tu peux me faire un coucou s'il te plaît en commentaire ? Je n'arrive pas à te taguer.

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Bonne lecture
BIGZOU ❤️

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Échapper à son destin est-il possible ou ce destin longtemps cru nôtre n'était tout simplement pas nôtre ?

Partir de rien pour se faire une place au soleil.

Perdre l'éclat du soleil pour se retrouver dans l'obscurité la plus totale.

La déchéance.

Rebâtir sa vie est tout ce qu'il y a de plus compliqué.

Mais il le fallait.

Je me rappelle encore de ce qu'elle me disait.

« Je vais te sauver.»

« Je vais te sauver.»

Je n'y croyais pas. Je ne pouvais tout simplement pas y croire et pourtant je suis là, bien portant.

À la sortie de l'aéroport. Je respire l'air de ce pays qui m'avait tant manqué. Après un long voyage, d'autres auraient été épuisés mais moi de l'énergie pulse en moi et voyager en première classe fait du bien.

Je me grille une cigarette alors que derrière mes lunettes noires, mes yeux caressent le paysage qui s'offre à moi.

L'air que je respire, le sol que j'ai foulé, la magnifique langue que j'entends autour me rappelle bien et bel que je suis au Sénégal le pays de "teranga" là où le lion rouge à rugit, où les ténèbres se dissipent pour laisser place au soleil.

Sénégal toi le fils de l'écume du lion,
Toi surgi de la nuit au galop des chevaux,
Rend-nous, oh ! rends-nous l'honneur de nos ancêtres,
Splendides comme ébène et forts comme le muscle
Nous disons droits - l'épée n'a pas une bavure.

Ce couplet est de loin mon préféré.

Des souvenirs j'en ai, de beaux comme de Vilains.

Et là où je me tiens j'observe les véhicules défiler dans l'incertitude d'un accident probable. Tout comme j'ai un jour pris la mienne sans savoir que la mort m'attendait des kilomètres plus loin.

Là mort est partout me dira-t-on mais celle commandité est là où le commanditeur veut qu'elle soit.

Je me rappelle encore de la peur qui m'avait paralysé quand je ne sentais plus la ténacité de mes freins. Mes yeux se rappellent encore de cette voiture qui fonçait droit vers moi, mes oreilles bourdonnent encore aux crissements des pneus et mon corps n'oubliera nul doute jamais le choc qu'il avait reçu.

Je me rappelle encore d'elle.

Je me sentais mal, terriblement mal, la fumée emplissait mes narines, mes pieds étaient lourds, figés, j'étais tout simplement incapable de sortir de ce véhicule pour implorer de l'aide. Je priais pour qu'un véhicule passe dans cette rue voilée par l'obscurité. Dans un dernier espoir, je voulais fuir, j'avais choisi la nuit pour fuir et cette nuit la mort me voulait.

La portière s'était arrachée, je voyais certes flou mais je la voyais elle qui m'observait.

Un personnage que peut-être l'adrénaline me faisait voir, sur l'instant j'avais récité la chahada me croyant aux portes de la mort et pourtant elle m'avait dit:

Justice Passionnelle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant