Chapitre 17 : « Quand la menace se renforce. »

363 18 0
                                    

_Malefoy referma La Gazette du Sorcier sèchement et regarda Pansy et Blaise avec un léger sourire.
« C'est tellement facile de terroriser les gens. »
Pansy regarda Drago. Elle souriait aussi, de son sourire sadique, mais au fond, c'était faux. Du vent. De la poudre aux yeux. Elle en avait marre de toute cette haine, mais jamais elle ne prendrait le risque de l'avouer. Drago et Blaise le prendrait trop mal, et elle serait aussi mal vue que cette Sang de Bourbe de Granger ! Elle se passa une main dans les cheveux et eut un petit rire narquois.
« Les gens sont tellement bêtes aussi, Drago. Cette attaque est une diversion efficace, le Maître a eu une bonne idée, comme toujours. »
« Mh, d'après mon père, c'est Bellatrix qui a proposé ce plan. »

___Drago leva ses yeux bleus aciers vers son meilleur ami. « Quoi ? C'est ma folle de tante qui a concocté ce plan génial ? » Ses yeux parcoururent le journal d'un air absent, puis il fit son habituel sourire mauvais. « Au fond, ça ne m'étonne pas. Seule elle est assez tordue pour imaginer une attaque en guise de ruse pour attirer l'attention. »
Car Malefoy le savait, c'était un simple stratagème. Voldemort ne voulait pas la guerre, pas encore. Il ne déclencherait pas les hostilités en premier, et de toute façon, il était bien caché pour l'instant, jamais le Ministère ne le trouverait. S'installant confortablement dans le fauteuil de sa salle commune –où il se trouvait avec ses amis- et croisa les bras.
« Mes amis, nous allons enfin voir le monde changer. Et ça promet d'être intéressant ! »
Le blond haussa ses sourcils, d'une manière totalement propre à lui, et eut un léger rire mauvais.

___« C'est bien mal me connaître que de croire que je changerai un jour. »

**

___Hermione referma violemment le journal et jeta un regard désemparé à Harry, qui semblait tout aussi désarçonné qu'elle. Ron, lui, boudait dans un coin, n'ayant toujours pas pardonné à Hermione qu'elle ait –il en été sûr- couché avec un autre.
« Je crois qu'on peut dire que la situation est désormais critique. »
« La situation est critique depuis l'attaque de Pré-au-Lard, Harry. Ou non... La situation est critique depuis que des gens ont commencé à payer de leur vie. »
Hermione soupira et ramena ses jambes contre sa poitrine. L'article de la Gazette avait jeté un grand froid dans l'école de sorcellerie, et dans la salle commune des Gryffondors, personne ne parlait, tous étaient en proie à une sourde inquiétude. Qu'allait-il se passer maintenant ?

___« Tu m'étonnes que les gens paniquent... Et cet empoté de Ministre qui ne sait même pas prendre de décisions ! »
« T'énerver ne servira à rien, Harry. Et toi, Ron, t'en penses quoi de l'article ? »
Le rouquin regarda Hermione d'un regard sinistre, toujours en colère, et émit un grognement avant de lui tourner de nouveau le dos, fermement décidé à lui faire la tête. La jeune femme soupira et baissa les yeux. Harry s'assit à ses côtés et lui posa une main sur l'épaule :
« Laisse le, tu sais qu'il est aussi borné qu'un âne ! »
« Je t'ai entendu Harry ! Je ne suis pas borné, c'est elle là... »
« Je n'ai aucun compte à te rendre Ronald ! Justement, nous ne sommes pas ensemble ! Je suis désolée si je t'ai blessé, ce n'était pas mon intention et tu le sais. Que tu sois en colère, je veux bien, mais tu n'avais aucunes raisons de me traiter comme tu l'as fait ! » Hermione soupira et reprit d'un ton las : « Ron...C'est presque la guerre, alors tu ne crois pas que c'est idiot de se disputer ? On devrait se soutenir les uns les autres au lieu de s'en vouloir... Bordel des gens sont morts, Ronald, Neville est mort, alors au moins par respect pour lui, arrête de te comporter comme un crétin ! »

___Ron tourna son regard vers elle, et après quelques secondes de silence, soupira et vint s'asseoir aux côtés de son amie de toujours.
« Désolée Mione. J'ai pas réfléchi. »
« En même temps, tu ne réfléchis pas souvent Ron ! »
Hermione éclata de rire en entendant la phrase d'Harry, tandis que Ron se renfrognait légèrement, avant de sourire. Puis son regard se posa sur le journal et son visage s'assombrit.
« Papa m'a dit que ça a été un véritable carnage. »
« Une guerre est toujours un carnage... Mais je pense que tant qu'on restera unis, on évitera le pire ! »

L'union fait la force...Il paraît.

When Everything Changes & The Ghost Of The Past - DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant