Chapitre 38 : « Juste le temps d'une journée... » ( Partie 2 )

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Harry sortit de la Grande Salle, regardant autour de lui. Hermione s'était enfuie en larmes, et n'était pas réapparue depuis. Heureusement qu'ils avaient cours plus tard dans la matinée... Il espérait sincèrement que son amie réussirait à surmonter tout ça. Elle était forte, il le savait, mais elle avait apparemment vécut trop d'horreurs ses derniers jours, et cela avait eut raison d'elle. La Hermione si joyeuse, si taquine que Ron et lui avait connu était disparue. Même lorsqu'elle souriait, son regard était éteint... D'ailleurs, ses sourires n'étaient jamais réellement sincères. Malefoy savait quelque chose, Harry en était persuadé, mais il avait promis à Hermione de ne pas aller interroger cette fouine blonde. Néanmoins, il finirais par découvrir ce qui s'était passé et il vengerait sa meilleure amie. Le Survivant s'en faisait la promesse.
« Harry ? Euh... Tu n'aurais pas vu Hermione par hasard ? »

___Le jeune homme cligna des yeux et remarqua que Ginny se tenait devant lui. Par réflexe, il détourna le regard. Depuis qu'il s'était réconcilié avec Hermione, il reparlait à Ginny, mais la relation restait tendue, et une gêne était aisément remarquable entre les deux jeunes gens. Se traitant mentalement d'idiot, Harry décida de reposer ses yeux sur la jolie rouquine.
« Mh non. Il y a eu un léger incident tout à l'heure, et elle est partie s'isoler. Je pense qu'elle a besoin d'être seule, c'est pas facile pour elle en ce moment... »
« Oui je sais. Bon euh...Si tu la vois, tu pourras lui dire que je la cherche. S'il te plaît. » Ginny lui lança un petit sourire timide, puis tourna les talons, prête à s'en aller.
« GINNY ! Attends ! » Harry la retint par le bras, et se traita de crétin de suite après, en se giflant mentalement. Il avait agit instinctivement, alors qu'en réalité, il n'avait aucune idée de ce qu'il pourrait dire à la jeune Weasley.
« Oui ? »
« Euh je...Enfin c'est que... Tu... » bafouilla lamentablement le jeune homme. Pathétique, par Merlin, il était pathétique ! Et c'était sur lui, un crétin qui n'arrivait même pas à aligner deux mots devant la femme qu'il aimait, que tout le monde comptait pour sauver le monde ?
Mais les gens sont fous ! pensa Harry.

___Il se rendit compte que Ginny le regardait fixement, attendant certainement qu'il s'exprime mieux que ce qu'il venait de faire. Le brun s'insulta intérieurement. Bon sang, il avait affronté déjà tant de choses, et il était incapable de dire à une fille qu'il était fou d'elle ? Il en rirait presque. Inspirant profondément, il fixa Ginny droit dans les yeux.
« Ecoute Ginny... Je me suis comporté comme un con. J'étais... En vérité, je n'ai aucune excuse, mais j'étais perdu, j'avais l'impression que ma meilleure amie me trahissait, et que toi, en restant avec elle, tu encourageais cette trahison. C'était idiot de ma part. Parfois je repense à ma vie, et je me rends compte que j'ai fais énormément d'erreurs, mais tu sais Ginny... Ma plus grosse erreur, ça a été de te laisser. Parce que je t'aime. Je sais qu'il est peut-être trop tard pour réparer les choses, mais... Je t'aime Ginevra Weasley. A la folie. » souffla doucement le Survivant.

___La cadette Weasley resta un instant muette, le visage neutre. Puis soudain, son visage s'éclaira et elle se jeta au cou d'Harry, le serrant dans ses bras. Des larmes de joie se mirent à couler sur son doux visage, tandis qu'elle se blottissait contre Harry. Le jeune homme sentit son cœur exploser de joie et resserra son étreinte sur sa compagne, qui se décolla légèrement de lui et plongea son regard dans le sien.
« Si tu savais comme j'attendais ce moment depuis deux mois ! » murmura t'elle doucement, « Mais ne m'appelle plus jamais Ginevra ! »
Puis, tendrement, elle posa ses lèvres sur celles d'Harry. Ce dernier l'accepta et prolongea avec fougue, ses mains sur la taille de celle qu'il considérait comme la femme de sa vie.
« Vive la St Valentin, à ce que je vois ! » les interrompit une voix attendrie.
Harry et Ginny se détachèrent l'un de l'autre pour remarquer une Hermione qui les considérait d'un air amusé, et attendri à la fois.
« Je me demandais quand vous alliez vous réconcilier vous deux ! Y'en avait marre de vous voir échanger des regards de chiens battus... »

When Everything Changes & The Ghost Of The Past - DramioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant