Soleil 87

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Je ne perdis pas plus de temps. Je pris le livre dans mes mains en prenant soin de le fermer délicatement. Nous utilisions notre rapidité de vampire pour partir le plus rapidement possible.

En un rien de temps, on était déjà dans la voiture. Le livre dans mes mains, nous retournions en direction de l'appartement de Phaeron. Le soleil se levait.

Une fois arrivée, Ozul fermait tous les volets, la porte à clef, les fenêtres, les portes de l'appartement, absolument tout.

« Pourquoi tu fais tout ça ?

-Aucun autre passage ne doit être ouvert. »

Je dois admettre qu'il y a quelques heures j'étais déterminée mais maintenant je réalise l'ampleur de la situation. Je vais le faire, je vais sauver Phaeron, j'ai tout de même peur de ce qu'il peut m'arriver là-bas.

Ozul posa le livre sur la table basse du salon, il s'assit sur le canapé juste en face de celui où moi j'étais assise. Je posais mes mains sur mes cuisses ne sachant pas quoi faire.

« Je vais invoquer le portail, surtout ne fais confiance à personne. C'est bien compris Ayame ?

-J'ai compris, qu'on en finisse. »

Ozul lit le texte dans une langue certainement très ancienne. Au fur et à mesure, je sentais mon âme se détacher de mon corps. Lorsque je rouvris les yeux, le même monde que je voyais dans mes cauchemars.

Une fois retournée, le portail se refermait derrière moi. J'avais à peine le temps de voir mon corps inerte et Ozul continué à lire le contenu du livre. J'arrêtais de regarder en arrière et je me focalisais sur mon environnement.

Le ciel était rouge et remplis d'éclair. On aurait dit que j'étais perdue au beau milieu du désert, il y avait quelques rochers ici et là. Je m'avançais tout doucement, ne sachant pas quoi ou qui je pourrais croiser.

Je marchais pendant quelques minutes et toujours rien à l'horizon, je commençais à croire que le but était de retrouver son chemin dans ce désert. J'aurai bien voulu.

Sentant des secousses, je m'arrêtais. Encore une fois ce fut une grossière erreur. Le sable tremblait.

D'un coup un énorme vers de terre jaillit du sol, je perds l'équilibre en même temps. Je fus alors propulsée vers la dune la plus proche. Je dévalais sa pente sans retenue.

***

Comme dans Dune

Aket, le soleil se lève en Orient[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant