Soleil 11

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« Qu'est-ce que tu fais ici ?

Son ton n'était pas du tout le même que cette nuit-là. C'était un autre personnage.

-Je t'avais dit de ne plus jamais fréquenté ce genre d'endroit.

Ma première réaction était de m'excuser. Puis je me suis rappelée que j'avais une personnalité, même face à un très bel homme.

Je décidais donc de lui tenir tête et je ne supporte pas qu'on me dise ce que je dois faire surtout lorsqu'il n'y a aucun danger.

-Je fais ce que je veux quand je veux. »

Mon sang commence à bouillonner. Je dois sous doute devenir toute rouge. C'est toujours comme ça quand je commence à m'énerver, mon sang ne fait qu'un tour et il monte trop vite à mon cerveau.

Soudain, mon épaule commence à me faire horriblement mal. Le genre de douleur que l'on ne peut pas dissimuler tellement qu'elle est puissante. Je commence à me cambrer et à toucher mon épaule.

Mon sauveur se baisse en même temps que moi, il me demande ce qu'il ne va pas. Je lui montre l'endroit où j'ai mal. Son visage se durcit.

« Tu dois venir avec moi immédiatement.

-Mais pourquoi ?

Il ne répond pas, lorsque je touche l'endroit où j'ai mal, tout est sec. Mais j'ai horriblement mal. Je pèse le pour et le contre, d'un côté, il m'a sauvée la vie une première fois, pourquoi la seconde fois il déciderait de faire autre chose.

J'acquiesce et décide de le suivre qu'à une seule condition. Je préviens d'abord mon amie et je lui demande de rester à côté de son téléphone au cas où les choses tourneraient au vinaigre.

On arrive devant chez lui, un immeuble abandonné au milieu de deux grands immeubles modernes. Je ne m'attendais pas du tout à ça.

A l'intérieur, le plancher grince tellement que s'en est assourdissant. Il me dit de me poser sur le canapé en me pointant du doigt le salon ouvert à côté de l'entrée.

Je m'assoie et je suis seule pendant quelques minutes. J'observe les lieux, tout est très simple et très vieux à la fois, on ne dirait pas que quelqu'un vit ici. S'en est des plus troublant.

Il revient quelques minutes plus tard, je ne m'attarde plus sur les alentours mais sur lui. Il avait apporté des compresses et de l'alcool anormalement rouge. Il me demande de tenir ma queue de cheval et pose ensuite la compresse sur mon cou.

Je sursaute de douleur et pousse un léger cri, par réflexe ma main touche la sienne posée sur sa cuisse. Je regarde mon geste puis son visage. Il ne dit rien mais son visage est inexpressif. Je m'excuse aussitôt.

Une fois qu'il a terminé, il pose un pansement sur mon cou. 

***

Ma protagoniste aime trop le danger, j'ai créé un monstre

Aket, le soleil se lève en Orient[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant