Aket, le soleil se lève en Orient[TERMINÉE]

Soleil 38

Ses mains finissent derrière mon dos, il me pousse délicatement vers lui. Le contact de ma poitrine contre la partie de son torse non brûlée me procure des frissons.

Je pousse mes cheveux du côté opposé à Phaeron, je sens son souffle contre mon cou.

Puis ses lèvres se joignent à la partie. Je frissonne d'autant plus lorsque ses lèvres entrent en contact avec ma peau.

Une énorme vague de chaleur me parcourt le corps. Cette chaleur s'intensifie quand ses crocs se plantent dans ma peau. Je gémis instantanément.

Ses mains appuient délicatement contre mon dos, je suis plus proche que jamais de Phaeron.

Mon corps est collé au sien. Je pose mes mains contre le dossier de l'énorme canapé. La sensation de se faire aspirer son sang est incommensurable.

Tout mon corps brûle, je ne me cambre rien qu'à l'idée de sentir des mains derrière mon dos.

Il arrête de boire mon sang et continue de lécher mon cou. Je pensais qu'il léchait le sang qui avait coulé.

Mais quand ses mains cessent d'exercer une pression afin d'être collée à lui, je le sens poser des baisers puis lécher ma poitrine.

Au départ, il lèche uniquement que la partie découverte au-dessus de mon soutien-gorge.

Puis il le retire aisément pour embrasser ma poitrine directement. Je me cambre en arrière, tout en poussant des soufflements lourds.

Cette sensation est si bonne et intense. Il remonte jusqu'à mon cou, ma mâchoire puis mes lèvres. Il m'embrasse longuement et très lentement.

L'épuisement arrive très vite. Épuisée par l'effort que cela me demande de résister au plaisir et face à la quantité de sang qu'il m'a prise, je suis à deux doigts de m'écrouler par terre.

« Phaeron, je vais... M'évanouir... »

Il s'arrêta immédiatement.

« Pardon... Merci pour ton sang... Pour tout...

Une fois sa phrase terminée, il se lève. Va-t-il encore me quitter ? Je le vois revenir et me couvrir d'une couette. Je me blottis contre son torse nu avec la couette. Puisse cet instant ne jamais se terminer.

-Tout est ma faute...

-Loin de là Ayame.

-Bien sûr que si... Si je ne les avais pas conduits jusqu'à toi...

Avant même que je termine ma phrase, il posa un doigt sur mes lèvres.

-Je te protégerai quoiqu'il m'en coûte, tu es une bonne personne Ayame, n'importe qui aurait déjà tout avouer mais tu as résisté pour moi.

-Ce n'était pas bien compliqué... Je... Ressens des choses pour toi...

Il caressa mes cheveux tout en rassemblant quelques mèches derrière mon oreille. Sa main continua sa trajectoire et se posa sur ma joue.

Elle était chaude et rassurante à la fois. Je me sentais si bien dans ses bras, j'étais en sécurité et j'avais l'impression que je pouvais gravir tous les obstacles possibles et imaginables. 

***

Enfin Phaeron s'est réveillé ENFIN