Soleil 25

26 12 0
                                    

Par terre, je ne trouve pas le courage de me relever. Les deux hommes avancent vers moi, je recule le plus possible par terre.

L'un d'eux est sur le point de me relever, je commence à crier et à dire non. Au même moment, Phaeron pousse l'homme contre les escaliers devant la porte du bâtiment.

Le deuxième se dirige vers Phaeron, je l'intercepte en lui donnant un coup contre ses jambes. Ce coup l'immobilise assez longtemps pour que Phaeron puisse lui donner un coup bien placé.

Il interroge celui qui avait dévalé les escaliers, d'où ils venaient et pourquoi ils me poursuivent. Mais il ne répond pas, il lui brise une jambe, j'entends son cri d'agonie et ça me terrorise.

Le second commence à reprendre ses esprits, et s'enfuit. Le premier fait de même en boîtant.

Phaeron souffle et se dirige vers moi. Il m'aide à me relever et je reste contre lui un moment.

« Je t'avais dit de ne pas retourner dans des endroits dangereux ! Me dit Phaeron en haussant la voix. »

Je n'arrive pas à lui répondre, je le regarde simplement. Les larmes commencent à monter, je ne pourrais pas les retenir. Il m'avait tellement manquée.

Malgré les larmes, je vois que son visage s'adoucit, il me prend dans ses bras. Et je m'effondre littéralement, je n'arrive pas à m'arrêter. Ces pleures sont mêlées de peur, de colère et d'impuissance.

Je veux pouvoir lui dire qu'il m'a manquée au lieu de ça, je pleure et je ne m'arrête pas.

« Tout va bien Ayame, c'est fini. »

Il caresse mes cheveux et pose son menton sur ma tête. Son autre main caresse mon dos. Il fait tout pour me consoler.

Soudain, je sens ses mains autour de mes jambes. Il est littéralement en train de me porter jusqu'à chez moi.

Une fois dans mon appartement, il me pose sur mon canapé. Ça va mieux, j'ai arrêté de pleurer. Sa présence est vraiment bénéfique pour moi, je me sens déjà beaucoup mieux. Mes inquiétudes s'envolent, je revis avec lui.

« Je ne t'ai pas recontacté car il fallait que les choses se tassent. On avait fait beaucoup trop de bruits. »

J'acquiesce. C'est vrai.

***

Non non Ayame, lui donne pas raison t'as une conscience aussi

Aket, le soleil se lève en Orient[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant