Aket, le soleil se lève en Orient[TERMINÉE]

Soleil 28

« On va fouiller cet entrepôt mon contact de la police m'a dit qu'il s'y passe des choses. »

Selon son informateur, à première vue c'est une simple distillerie de whisky mais c'est ici que part la drogue qui engendre les disparitions. On se dirige vers l'entrée, il n'y a personne à l'horizon.

Lorsque l'on aperçoit un homme, Phaeron fait mine d'être bourré et de ne pas savoir tenir sur ses jambes. Je fais semblant de le porter. On se rapproche de l'homme en faisant mine d'être bien bourrés.

« Excusez-moi, pouvez-vous me dire s'il y a une station essence pas loin ? Je lui demande en faisant semblant d'avoir envie de vomir. »

L'homme souffle mais il finit par m'aider. Au moment où il regarde son portable pour me donner l'adresse, Phaeron se redresse et tape sa tête contre le mur sur lequel il était accoudé.

On pénètre l'endroit, Phaeron rentre en premier et passe devant. On arrive dans une grande salle avec deux gros cylindres de ce qui semblent être du whisky.

« On dirait qu'il n'y a rien de spécial ici, répliquais-je.

-Mon instinct me dit le contraire, je sens que quelque chose ne va pas. »

Je le regarde avec insistance que veut-il dire par sentir ? Au même moment, des bruits de pas raisonnent, on se dirige vers un escalier qui nous permet d'accéder vers un étage au-dessous qui surplombe la pièce.

Quelques minutes plus tard, un homme arrive suivi de cinq autres personnes, je regarde Phaeron qui les reconnaît tout de suite. Il me somme de m'allonger sur le sol de l'estrade pour éviter d'être vu.

Je suis quelque peu gênée malgré la situation, je suis collée à lui. Mais Phaeron ne semble pas pris au dépourvu, il ne rate pas une miette de leur entrevue. Leur discussion révèle pas mal d'informations.

Phaeron avait raison, dans les cylindres se trouvent du whisky mélangé à de la drogue. Tous les cocktails des boîtes de nuit sont faits à partir de cette drogue. Les filles qui consomment un peu trop sont engourdies et embarquées.

Quand l'un d'eux, qui semble être le meneur, tue un de ces sbires d'une balle dans la tête. Surprise, j'allais crier lorsque Phaeron colle sa main contre ma bouche.

Je ne vois à présent plus la scène mais seulement le visage de Phaeron. J'entends des bruits de pas, on dirait qu'ils s'en vont. Phaeron me dit que c'est notre chance pour s'enfuir d'ici.

***

C'est chaud là