Aket, le soleil se lève en Orient[TERMINÉE]

Soleil 37

Au bout d'une heure et demie de route, nous avons quitté la ville et sillonner les routes peu fréquentées de campagnes boisées.

On arrive devant un grillage qui s'ouvrit automatiquement. J'aperçois au loin une maison ou plutôt une villa magnifique.

Je me gare devant l'entrée, je coupe le contact et je sors de la voiture pour aider Phaeron à faire de même.

Lorsque j'arrive, il est déjà dehors. Il s'apprête à s'effondrer par terre mais je le retiens juste à temps.

Je n'ai pas le temps de m'attarder sur l'immensité de cette maison que je me dirige vers ce qui semble être le salon devant nous, après l'entrée.

Je pose Phaeron délicatement sur l'énorme canapé. Il me dit qu'au fond du salon se trouve une salle de bain avec une trousse de secours spéciale vampire.

Cette trousse n'avait, à priori rien d'anormale. Lorsqu'il l'ouvre je peux apercevoir des poches de sang.

Il retire son t-shirt. L'argent avait brûlé son corps et ça ne guérissait pas tout seul, il l'empêchait de guérir tout seul.

Phaeron dévore la poche de sang en une fraction de seconde. Mais les plaies étaient toujours ouvertes.

J'étais là, debout devant lui, n'osant ni s'asseoir ni lui proposer mon aide. Après tout, j'étais inutile. Quoique...

« Phaeron, tes plaies ne guérissent toujours pas, veux-tu mon sang ?

Je le vois tirailler. Il n'ose pas dire oui mais il ne peut pas dire non.

Je retire mon pull et les épaulettes de ma robe qui n'ont pas été déchirées par Phaeron. Je m'assoie à califourchon sur lui, tout en ignorant d'où me vient cette assurance.

Nos regards se croisent et ne se quittent pas. Je sens ses mains gravirent mes jambes puis mes hanches.

Ma poitrine se gonfle et se compresse à mesure que je sens le regard de Phaeron sur moi.

Je parviens à ressembler mes mots.

« Mords-moi. »

***

Beaucoup de sang ici