Soleil 53

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Lorsque j'entendis son nom, je savais ce qu'il allait se passer. Avant même que je m'y prépare, je sentis un courant d'air puis une violente douleur au ventre.

Je me pliais de douleurs momentanément. Un second coup allait arriver quand Phaeron le parât aisément.

-Edwin, elle a compris, répliqua Xanthis. »

Il afficha un air mécontent mais il obéit à mon grand soulagement. Phaeron m'entoura de ses bras tout en me demandant si j'allais bien. Je hochais la tête.

On se mit à bouger et se diriger vers la fameuse vallée. Ils faisaient nuit, Xanthis n'avait plus sa capuche et il n'y avait anormalement personne dehors.

Il ne devait même pas être 23 heures. Une dizaine de vampires nous entouraient, tous armés jusqu'au dent. Edwin se trouvait à côté de Xanthis devant nous, il se retournait de temps en temps pour m'afficher un sourire radieux. Je redoutais ce sourire.

Phaeron m'entoura de ses bras protecteurs. La situation était tout autre mais je me sentais en sécurité au creux de ses bras.

On arriva très vite à la nécropole. J'en avais vaguement entendu parler durant mes études. Une cité pour les rois morts, la vie éternelle dans un monde qui n'est pas le nôtre, à l'abri de tous.

Une ville pour les morts. A mesure que l'on s'y enfonçait, des ombres apparaissaient ici et là, comme pour nous observer.

Des vivants pénétrant la ville des morts, cela ne présumait rien de bon. Les morts nous observaient, cela me donnait froid dans le dos.

« Tout va bien Ayame, reste près de moi. »

Je craignais ces morts. Pour la première fois, j'étais confrontée à la mort. Ce n'est pas si différent de ce que l'on en dit, il fait froid, lugubre et ce n'est un cadeau comme éternité.

Cette ville est un tombeau maudit pour ces rois qui sont condamnés à rester entre la vie et la mort car leurs semblables en ont décidé ainsi. Les humains les ont maudits.

Phaeron gardait son sang-froid, il semblait avoir déjà vécu ce genre de chose ou même d'y avoir déjà pénétré les lieux.

Edwin ne lâchait pas du regard Xanthis qui avançait sans broncher mais je ne pouvais voir son visage. Nous arrivions devant une grande bâtisse, toutes les maisons semblaient être construites à partir de celle-ci.

***

Mais rentrez chez vous

Aket, le soleil se lève en Orient[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant