Soleil 68

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Ayame tiens bon, j'arrive.

Mais d'abord, semer cette personne est ma priorité. J'aperçus un café de l'autre côté de la rue, je fis mine de changer de trottoir pour m'y rendre. A travers les reflets des voitures, je regardais qui était derrière moi.

Xanthis.

Il ne me lâchait pas du regard et s'approchait à pas de velours derrière moi. Il m'avait retrouvé si facilement. J'étais hors de moi, tous mes instincts animals partis en fumée avec lui.

Mais je ne devais rien laisser paraitre, il n'attaquerait jamais au milieu de tous ces humains et il n'était pas sûr que ce soit moi.

Garde la tête froide Phaeron, Ayame compte sur toi.

J'entrais dans le café et je me dirigeais vers les toilettes. Sans son serpent et dans un espace clôt, j'aurais l'avantage.

Marchant doucement afin de ne rien laisser paraître, j'entrais dans les toilettes, fermant la porte derrière moi. J'attendis tout de suite sur le côté. Mais les minutes passaient et Xanthis n'entrait pas. Pourquoi ?

Mon odorat ne revenait toujours pas. Je ne savais plus quoi faire. Ayame... Tant pis, je ressortis mais il n'y avait plus personne dans le café.

Plus de personnels, plus de touristes, plus d'humains, pile à ce moment mon odorat revenait. Je sentis une quarantaine de vampires tout autour de moi.

Xanthis se trouvait derrière la porte en verre du café, il esquissait un sourire sur le côté tout en partant. Je souris à mon tour.

Ayame n'est plus dans les parages, mon odorat est revenu. Je peux enfin relâcher toute ma haine et ma force ici.

Le premier vampire arrivait, je fracassais son crâne contre le sol en marbre. J'entendis le bruit de sa colonne vertébrale se craquer os par os.

Je pris l'un des plaques de marbres en morceaux et je les lançais en direction des quelques vampires cachés où cela ferait mouche. Un à un, je venais déloger chaque vampire.

Essoufflé, il ne restait plus personne. Je sortis du café, le tee short emprunté à un touriste en sang, j'essayais de le cacher légèrement par la veste qui n'était uniquement couverte que de poussières.
J'ai dû encastrer quelques vampires contre les murs en pierre de ce café.

***

Vas-y Phaeron, uppercut, crochet du droit bim

Aket, le soleil se lève en Orient[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant