Soleil 63

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Il me sourit. En un rien de temps, je me retrouve la poitrine contre l'un des lits à ma hauteur. A genoux, Phaeron me pénètre à nouveau.

La sensation est plus intense par derrière, j'écarquille les yeux et je me blottis contre le lit pour étouffer mes gémissements.

Il va si vite mais c'est si bon. Tout est plus profond dans cette position mais je veux le sentir contre moi. Je change volontairement de position.

Je le pousse contre le lit devant nous, son dos collé à ce dernier, je me place à califourchon sur lui.

Cette fois, il me pénètre doucement. Je fronce les sourcils tout le long de la manœuvre mais c'est moi qui bouge, pas aussi vite que lui mais assez pour nous procurer du plaisir à tous les deux. Je pose mes mains contre son torse, lui sur mon bassin.

Quand vient le moment fatidique, je me blottis contre son épaule et je le mords. Surpris par ce que je viens de faire, il prend mon visage dans ses mains pour me regarder.

Essoufflée, il fixe mes lèvres entrouvertes. Les yeux à demi clos, mon regard aussi est captivé par ses lèvres. Je peux voir ses canines sorties. Il avait soif et je ne pouvais même pas lui donner de mon sang.

Je passais ma langue sur mes lèvres, doucement et délicatement. Il posa un sourire au coin de sa bouche. Ses lèvres croisaient les miennes puis ma poitrine, prenant soin de la mordiller légèrement.

Je posais mes bras autour de sa tête. La bouche ouverte je faisais tout pour qu'aucun son ne sorte. Phaeron me plaqua au sol puis il descendit sur mon ventre tout en me léchant. Il finit par mon entrejambe.

La sensation de sa langue entrée en moi libéra un élan de chaleur dans tout mon corps. Je me cambrais fortement et je posais mes mains dans ses cheveux.

Sur la pointe des pieds, j'écartais le plus possible mes jambes. C'était incommensurablement bon. Ses mains d'abord sur mes cuisses, commençaient à caresser tous les bouts de mon corps à sa portée : mes cuisses, mes hanches, ma poitrine.

Phaeron s'arrêta pile au bon moment.

Le venin ne faisait plus effet, j'étais exténuée. Il m'entoura de ses bras protecteurs, le meilleur coussin du monde, son torse. C'est ainsi que je m'endormis tout de suite dans ses bras et bien sûr à même le sol.

***

EH bin ils sont olympiques les ptios

Aket, le soleil se lève en Orient[TERMINÉE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant