6- Marque indélébile

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Melvin

    J'arrivai 1 minute plus tard. Je pris ma voiture de golf et conduis sur la pelouse en direction de mon ami qui se trouvait un peu plus loin.

Ariane

    J'ôtai mes vêtements et me stoppai en passant devant le miroir de ma chambre. Il m'avait laissé un suçon sur mon cou et un autre sur mon téton. J'effleurai du bout des doigts la marque rosée sur ma peau.

    Des souvenirs me revinrent aussitôt. Quand nous avons pénétré dans la chambre et qu'il m'ait plaqué contre la porte. Je fermai les yeux en y repensant, j'avais l'impression de sentir ses lèvres aspirer ma peau, ses mains relever ma robe et ses doigts se frayer un chemin entre mes cuisses.

    Merde j'y ai laissé mon slip, quelle idiote pensais-je. Je ne vais quand même pas aller chez lui et lui dire : « Tiens j'ai oublié mon string chez toi. » De plus, je me suis enfuie ce matin comme une voleuse. Même si je sais qu'on n'aurait pas pris le petit déjeuné ou fait la causette, je crois que me présenter à lui réclamant mon string serait une très mauvaise idée.

    Je lançai un regard à la seconde marque, sa teinte était plus foncée que l'autre, en la regardant, je plongeai à nouveau dans les pensées de cette nuit aussi belle qu'elle soit inoubliable. Je ne m'étais jamais sentie aussi désirée par la gent masculine. Son regard de braise s'était posé sur ma poitrine en l'admirant. J'avais même l'impression qu'il essayait de retenir leur forme et leur taille. Je ne suis pas pudique mais son regard m'avait fait me sentir différemment, il m'avait fait me sentir plus belle que je pensais l'être déjà.

    Quand il me touchait, j'avais l'impression d'être électrifiée. Il était doux et précis dans ses gestes mais à la fois vif. Ce désir qui émanait de nos deux corps avait fait naître en moi un sentiment qui si nos chemins parvenaient à se recroiser pourrait me mener à ma perte.

    Je tins le pommeau de douche et mon éponge sur laquelle je mis une noisette de gel douche. Je me levai en imaginant que ce soit lui qui le fasse.

Putain sors de ma tête.

    Ayant fini de prendre ma douche, je me vêtis d'un legging et d'un sweat. Au moment où je m'apprêtais à m'étendre, la sonnette émit un bruit annonçant l'arrivée de quelqu'un. Je soufflai d'agacement en me dirigeant vers l'entrée. J'ouvris la porte et découvris mon amie avec une meilleure mine que la mienne. Je me décalai pour lui faire de la place afin qu'elle puisse entrer.

Moi : Tu veux déjeuner ?

Julia : Oh non j'ai déjà mangé, merci.

    Je lui souris puis me dirigeai dans ma salle de bain pour prendre un cachet. Je revins dans ma chambre trouvant mon amie étendue sur mon lit.

Julia : Tu es malade ?

Moi : Tu n'imagines pas la nuit que j'ai passé. Dis-je en m'affalant sur le lit.

Julia : Gueule de bois ou sexe toute la nuit ?

    Je lui lançai un coussin et elle se mit à rire.

Julia : Alors il était comment ?

Moi : Qui ça ?

Julia : Bah le mec, ne me mens pas, je t'ai vu sortir avec un homme et de ce que j'ai vu, il est très baraqué. Alors il baise bien ?

    Mes joues prirent une teinte rosée.

Julia : J'avais raison, allez raconte-moi tout.

    Elle tapota l'espace vide à côté d'elle pour que je m'y installe. Je couvris mon corps d'une couverture et me tournai pour faire face à mon amie.

Moi : C'était génial. Répondis-je en souriant.

Julia : Sur une échelle de 1 à 10, tu lui donnes combien ?

Moi : 20.

Julia : Tu t'en rends compte.

    Elle sauta sur moi puis descendit du lit en dansant. Je me moquai d'elle quand elle trébucha, elle se releva et revint s'asseoir sur mon lit.

Julia : Hormis ta fabuleuse nuit, tu es prête pour demain ?

Moi : J'avais oublié.

    Je me levai précipitamment du lit et m'en allai devant le miroir. Je relevai mes cheveux en chignon et dégageai un bout de sweat pour apercevoir la marque sur mon cou. Sa teinte était devenue plus foncée, je relevai mon sweat pour regarder mon sein qui était devenu carrément rouge.

Moi : Tu sais comment faire disparaître un suçon ?

Julia : Ça a dut être sauvage pour qu'il te marque ainsi.

    Je lui lançai un regard noir et elle se tut. J'effleurai la marque du bout des doigts imaginant pendant combien de temps elle sera là.

Moi : Alors t'en connais des astuces ?

Julia : Tu peux mettre une écharpe ou un col roulé.

Moi : J'avais déjà prévu quelque chose, peut-être d'ici demain elle partira.

    Je me couchai et m'endormis immédiatement après avoir parlé quelques minutes supplémentaires avec mon amie.

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