48- Comme dans un rêve

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Ariane

Jeudi 12 décembre 2024

    Cela fait 1 semaine que Melvin est revenu de son voyage et depuis ces quelques jours, notre relation a relativement changée, elle a évolué. Nous n'y avons toujours pas mis de nom, ça m'inquiète un peu mais l'envie de le faire paniquer en abordant ¨L'engagement¨ n'est pas d'actualité. Je préfère voir ce que l'avenir nous réserve et m'y conformer.  Cependant, nous nous sommes beaucoup rapprochés et pas seulement au lit même si ça, on l'a fait.

   Il commandait toujours pour deux lorsque nous restions tard à la compagnie et, on partageait une même salle pour travailler, on ajustait quelques fois le travail de l'autre et on finissait très souvent sur le sofa, sur le bureau, sur la vitrine ou même au sol. Nous avons même failli nous faire prendre lors d'une réunion où ses doigts avaient décidés de découvrir mon intimité mais ça, ce n'est qu'un détail.

    Je tournai le regard et l'observai dormant profondément. Sa tignasse brune ébouriffée cachait une bonne partie de son visage, seulement ses lèvres dont les commissures s'élevèrent discrètement formant un fin sourire. D'un geste vif, il me prit par la taille et me rapprocha de lui ce qui me laissa échapper un gloussement.

Melvin : C'est assez sadique d'observer une personne dans son sommeil, tu ne trouves pas ? M'interrogea-t-il sans ouvrir les yeux.

Moi : Hum je dirai plutôt que me retenir de force dans tes bras est assez effrayant, mais je dis ça je ne dis rien. Répondis-je alors qu'il ouvrit les yeux et posa un regard sur moi qui désormais était plein de malice.

Melvin : Ça fait de nous deux des psychopathes dans ce cas. Admit-il.

Moi :  Des psychopathes qui aiment prendre leur pied. Continuai en l'enfourchant.

    Il se redressa et s'appuya contre le dossier du lit. Mes jambes se nouèrent autour de sa taille tandis que ses mains se refugièrent au creux de mes hanches en les caressant innocemment.

Melvin : J'aimerais tellement passer la journée avec toi dans ce lit. Avoua-t-il en nouant une mèche de cheveux autour de son index.

Moi : J'aimerais aussi mais nous avons un avion à prendre et un projet à présenter au monde entier. On rattrapera cette journée plus tard. Dis-je en quittant ses jambes après lui avoir offert un baiser.

Melvin : Je vais prendre une douche m'informa-t-il après que j'ai enfilé un vieux t-shirt qui masquerait ma nudité.

    Nous avons également passé la journée chez moi et ça fait deux jours qu'il a emporté des vêtements pour ne pas avoir à ¨écourter¨ comme il aime si bien le dire ses journées chez moi.

    Je me dirigeai vers la cuisine et sortis les ingrédients pour concevoir des pancakes et une boisson chaude. Je me félicitai pour avoir laissé le chauffage allumé dans le salon. Nous étions en décembre et le temps hibernal était nettement perceptible. Melvin apparut quelques minutes plus tard et fit rouler nos valises jusqu'à l'entrée de l'appart.

   Il portait un jean bleu avec une chemise blanche et un manteau de la même couleur de son dessous. Il s'approcha de moi à pas de loup en me dévorant du regard, je me sentis mise à nue face à ce regard de félin. Mon souffle se coupa lorsque sa paume froide entra en contact avec ma peau pour me retirer la spatule des mains.

Melvin : Attention, tu vas brûler toute la cuisine à cette allure. Commença-t-il en enlevant la crêpe un peu trop cuite. Il plongea ensuite son regard dans le mien avec un sourire satisfait de l'état dans lequel il parvenait à me mettre.

Moi : Je ... Je vais prendre une douche. Prononçai-je en essayant de garder contenance malgré la rougeur de mes joues.

Melvin : Je vais terminer le petit-déjeuner.

    J'hochai la tête et me dirigeai directement sous le jet deau de ma salle de bain.

   Je ressentais beaucoup trop de chose depuis ces quelques jours où Melvin et moi avons passés beaucoup de temps ensembles. Je commençais à m'habituer à ses petites attentions, ses petits gestes qui parvenait à me donner des papillons dans le ventre. Je crois que je l'apprécie un peu plus que je l'aurai voulu.

   Je sortis de la chambre en envoyant un message à Julia pour la prévenir de mon départ de l'appartement. Je retrouvai Melvin buvant une tasse de café toute fumante adossé contre la paillasse de la cuisine.

Melvin : J'ai cru que tu ne sortirais jamais de ta salle de bain. Prononça-t-il avant de m'embrasser passionnément.

Ça aussi ça me faisait flancher.

Melvin : Dépêchons-nous, il nous reste encore 1 heure avant de rejoindre l'aéroport.

    J'abdiquai et m'assis en lui servant à nouveau du café tandis qu'il tartinait mes crêpes. On mangea dans un silence agréable jusqu'à ce qu'il soit temps pour nous de quitter les lieux.

Mon boss 1&2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant