Mon boss 1&2

53-Attention et flatterie

Ariane

   Melvin était parti toute la journée. Il m'avait laissé à l'hôtel et s'en était allé pour régler quelques babioles concernant le gala. Il était actuellement 21h et je ressortais de la salle de bain vêtue de mes sous-vêtements. Je m'assis devant la coiffeuse et commençai à boucler mes cheveux que j'attachai en un chignon en laissant deux mèches devant. Je me maquillai simplement en faisant en sorte que cela reste élégant.

   J'appréhendais énormément cette soirée, présenter un projet tel que le nôtre au monde entier occasionne une énorme pression. Il y'aura des personnes influentes, la presse et toutes ces personnes que j'ai pris l'habitude de voir derrière mon poste téléviseur.

    Je sortis de ma bulle en entendant quelqu'un frapper contre ma porte. J'enfilai un peignoir par-dessus ma lingerie et ouvris au membre du personnel qui venait m'apporter ma robe. Il sortit après avoir déposé le vêtement sur le lit et je fermai la porte. Je me précipitai de me diriger vers ma robe qui était cachée par un grand sac de créateur. Je fis descendre la fermeture et m'émerveillai en admirant le bijou que je tenais entre mes mains.

La robe bustier était noire et scintillait de mille feux. Elle comportait une énorme fente qui mettrai ma jambe à découvert. Je pris la robe et l'enfilai devant le miroir en galérant un peu avec la fermeture arrière. Quand j'eus terminé cette bagarre contre moi-même, je me fus impressionnée par la beauté de mon vêtement. Le tissu moulait à merveille mon corps donnant l'impression d'être une seconde. La fente était beaucoup plus grande que ce que j'avais imaginé mais elle restait parfaite. J'enfilai des escarpins noirs et portai une paire de boucle d'oreille en or blanc. Je pris ma pochette noire et y rangeai mes effets personnels avant de quitter la chambre que j'occupais.

Employé : Mademoiselle Woods ?

Je sautillai de surprise en entendant un employé de l'hôtel m'interpeller. Il tenait dans ses mains un énorme bouquet de rose rouge recouvert d'une feuille de soie noire.

Employé : Excusez-moi, vous avez reçu ça.

Il me tendit le bouquet et me notifia qu'il contenait une carte. Je m'empressai de retourner dans la chambre et le plaçai dans un vase vide qui servait de décoration. Je pris ensuite la carte et souris en reconnaissant l'écriture de Melvin.

Retrouve-moi au 22e étage avant de descendre, je t'imagine déjà dans une magnifique robe qui accentue ta beauté et me rappelle que je suis l'homme le plus chanceux du monde.

M.B

Je souris à nouveau et laissai le mot sur mon lit avant de prendre l'ascenseur à l'étage du dessus. Je me dirigeai vers la seule pièce illuminée et fus surprise de voir qu'il s'agit d'un bureau aménagé sobrement mais élégamment. Melvin porta son attention sur moi lorsque les talons claquant le sol annonçaient notre proximité. Son regard ne me quitta pas une seule seconde. J'avais l'impression d'être mise nue et plus je me rapprochais, plus cette impression grandissait en moi.

Moi : Tu n'aimes pas robe ? Tentai-je en brisant le silence.

Melvin : Co-Comment tu peux croire une absurdité pareille ? Tu es la plus belle créature que la terre ait portée en son sein et je ne te le dis pas pour te flatter, je te le dis parce que c'est la vérité. Me complimenta-t-il en déposant son téléphone sur la table.

Je dandinai sur moi-même ne sachant pas trop quoi dire. J'aimais aussi ça chez Melvin. Malgré le fait qu'on se côtoie régulièrement, il parvenait à renouveler des sensations que je n'avais jamais connu au paravent.

Moi : Tu es magnifique toi aussi.

Il portait un costume noir fait sur mesure avec une chemise blanche et une cravate noire. Ses cheveux étaient élégamment coiffés.

Melvin : Je trouve qu'il te manque quelque chose.

Moi : Vraiment ? Demandai-je en paniquant.

Melvin : Ferme les yeux.

Je suivis son ordre et essayai de réguler les battements de mon cœur lorsque je le sentis passer derrière moi. Son souffle chaud caressait mon épiderme et son parfum boisé risquait de me faire perdre mes moyens. Je sentis ses doigts froids frôler ma peau puis un autre froid reposer sur ma poitrine.

Melvin : Tu peux ouvrir les yeux. Me dit-il en me tournant vers le grand miroir que je n'avais pas remarqué.

Je regardai le bijou en or blanc qui pendait autour de mon cou. Il était magnifique. Le design était sublime et les petits diamants autour accentuaient l'éclat du bijou.

Moi : Il ne fallait vraiment pas, ça a dû te coûter une fortune. M'exclamai-je en regardant son reflet dans le miroir qui mavait enlacé.

Melvin : Rien ne sera jamais assez cher pour toi, tu mentends ? Rien. Allez les autres nous attendent.

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Désolé pour ce temps d'attente, j'avais pas beaucoup d'idées donc je ne voulais rien écrire de merdique mais je compte me rattraper avec trois autres chapitres cette semaine.

En attendant j'espère que vous avez aimé celui-là et que vous être prêt(e)s pour la suite.

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