49- Loin des regards

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Ariane

Ellipse

   La chaleur ambiante de Las Vegas fit très vite contraste avec l'hiver insupportable de New York. Les magasins, casinos et building défilaient à mesure qu'on avançait pour retrouver notre hôtel Le Palazzo. Lorsque la voiture gara, un porteur se chargea de prendre nos valises tandis qu'on approchait de l'entrée de l'hôtel. Compte tenu du fait que tous les invités-membres des deux compagnies séjournaient ici, Melvin afficha une expression professionnelle tout en gardant un contact avec moi, on s'approcha de l'accueil afin de se faire enregistrer.

Hôtesse : Bonjour M. Brown, vous avez fait bon voyage ?

Melvin : Je pourrais... Bonjour, j'aimerais avoir le badge de ma chambre. Se reprit-il après que je lui ai pincé le doigt.

Hôtesse : Bien sûr, tenez. Et pour la demoiselle ?

   Melvin me regarda quelques secondes avant de sourire et reporter son attention sur l'hôtesse.

Melvin : Installez la dans mes appartements.  Répondit-il en se tournant vers le hall.

   J'essayai de masquer mon embarras en prenant rapidement la seconde carte magnétique.

Moi : T'es vraiment lourd Melvin. Lui dis-je en le dépassant pour atteindre l'ascenseur.

Melvin : Je n'allais quand même pas passer les 5 prochains jours sans t'avoir dans mes bras la nuit. Abdiqua-t-il lorsque les portes se refermèrent.

Moi : Et qu'en penseront tes collaborateurs lorsqu'ils nous trouveront dans la même chambre ?

Melvin : Je n'ai aucun compte à leur rendre et ils n'ont pas accès à cet étage. Conclut-il en me volant un baiser. Arrête de tirer cette tronche.

   Je sortis avant lui de l'ascenseur et me dirigeai vers la chambre où le porteur avait rangé nos valises au préalable. Je m'arrêtai quelques secondes pour admirer la beauté des lieux. La décoration était dans un style contemporain avec une touche de modernisme. Il y'avait un salon et un lit King-size trônant au milieu de la pièce. Je regardai les grands rideaux qui laissaient entrer un faible filet de lumière qui parvenait à éclairer la chambre. J'entendis la porte claquer, les pas lourds se rapprochaient puis ses mains trouvèrent refuge autour de mon corps.

Melvin : Tu m'en veux ? Demanda-t-il dans mon cou en caressant ma peau avec sa barbe.

Moi : Non. Susurrai-je en souriant.

Melvin : Ta chambre se trouve derrière cette porte, on partage seulement le salon et la cuisine. Finit-il par dire en me baisant la joue.

Moi : C'est quoi notre planning ?

Melvin : Nous avons un cocktail ce soir à 19h et demain une réunion à 9h et dans la soirée le gala. Repose-toi un peu. Me conseilla-t-il en retirant son manteau.

   Sa chemise blanche moulait à merveille sa silhouette, le vêtement semblait avoir été conçu sur mesure pour lui. Le tissu épousait parfaitement ses muscles faisant ressortir sa beauté qui était presque maléfique.

Moi : Tu te reposeras aussi ? M'enquis-je en retirant mon manteau.

Melvin : Non mais tout dépendra de ce que toi tu voudrais faire. Enchaîne-t-il en réduisant la distance entre nous.

Moi : J'ai bien envie de me reposer avec toi.

   Il laissa sa main caresser ma hanche puis la remonta jusqu'à ma lèvre qu'il effleura avec ses doigts.

   Très vite, sa bouche remplaça ses doigts et se mit à caresser la mienne avec douceur. Il abandonna mes lèvres pour chérir ma mâchoire puis mon cou en y déposant des baisers langoureux qui parvenaient à me faire frissonner. Il remonta mon haut jusqu'à ma poitrine puis il s'agenouilla devant moi. Ses mains glaciales se posèrent sur mes hanches ce qui m'hérissa les poils. Il reprit sa chaine de baiser de ma poitrine à mon ventre en gardant un contact visuel avec moi. J'avais limpression d'avoir reçu une décharge électrique tant je me sentais fragile sous son regard perçant.

Moi : Hum. Gémissais-je lorsque ses lèvres descendirent plus bas.

Téléphone qui sonne

Melvin : Putain. Râla-t-il en décrochant au téléphone de l'hôtel.

Hôtesse : Monsieur Brown votre chauffeur est arrivé.

Melvin : C'est compris, j'arrive.

   Je remis convenablement mon haut et m'affalai sur le lit de sa chambre. Il se pencha au-dessus de moi en arborant un sourire. Je redressai sa chevelure qui lui masquait la vue et l'attirai à moi pour l'embrasser.

Melvin : Repose-toi maintenant. Finit-il par dire en se relevant pour gagner la sortie.

    Je me levai après que la porte ait claquée pour prendre une douche et faire une petite sieste.

Mon boss 1&2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant