13- Goût exquis

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Ariane

Téléphone qui sonne.

Je me réveillai et mon téléphone arrêta de sonner. Je me rendis compte que j'avais bavé sur des documents que je devais présenter demain à une réunion. Je me redressai et bu quelques gorgées d'eau. Je recommençai les dossiers qui étaient fichus et les envoyés par mail à mon patron car il devait s'assurer que tout était en ordre avant la présentation de demain. Je continuai de traiter les documents que m'avaient envoyé mes collaborateurs. Le téléphone du bureau sonna et je le saisis.

                 Appel téléphonique

Moi : Mademoiselle Woods en quoi puis-je vous aider ?

: Venez dans mon bureau.

Moi : C'est compris Monsieur.

    Je me levai et éteignis la lampe de mon bureau. Je remarquai que toutes les lumières étaient éteintes sauf celle dans le bureau de Mr Brown qui utilisait une petite lampe comme moi.

    Je stressais à l'idée de le revoir car après l'épisode des toilettes, nous ne nous étions plus croisés. Je frappai à la porte et entrai lorsque j'eus son approbation. Je pénétrai dans le bureau et fermai la porte derrière moi. Je fis deux pas en sa direction et le regardai, il avait retiré sa veste et desserré sa cravate.

Melvin : Le mot de passe du document Word.

Moi : Oh oui pardon.

   Il se leva de son bureau et regarda la ville de New York à travers les vitraux. Je me plaçai devant son bureau et me penchai. Je tapai les premiers caractères du mot de passe et fut coupée lorsque je sentis quelque chose derrière moi, j'essayai de bouger mais je me frottai littéralement encore plus contre Melvin. Un gémissement incontrôlé s'échappa de mes lèvres.

   Je sentais son sexe s'endurcir sous mes fesses. Il posa ses deux mains sur mes hanches me bloquant de tout mouvement échappatoire. Je me remis sur pied et il resserra son bras autour de mon corps d'une main et de l'autre il tint ma poitrine qu'il commença à caresser en déboutonnant ma chemise.

Melvin: Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai eu envie de refaire ça. M'avoua-t-il en me caressant.

   Ma tête retomba en arrière tandis que je prenais de grandes inspirations, il dégagea mon épaule de mes cheveux et déposa des baisers dans la peau de mon cou. Sa main qui tenait mes hanches passa à travers mon vêtement pour tenir ma peau. Je frissonnai au contact de ses doigts gelés contre ma chair. Je sentais ses doigts descendre un peu plus bas, sa main se trouvait à présent dans mon pantalon et la seule barrière qu'il existait entre ses doigts et mon intimité était mon sous-vêtement.

Melvin : Toute mouillée putain. Susurra-t-il dans un son à peine audible.

   Les secondes qui suivirent, il frôla mon intimité avec ses doigts, ma voix haletante le suppliait d'arrêter ce supplice. Il me fit asseoir sur la table de bureau et écarta mes jambes pour se frayer un chemin entre elles. Il fit entrer un doigt à l'intérieur de moi et exécuta des mouvements lents comme pour éterniser le moment, comme pour que chacune des parcelles de mon corps se remettent en éveil. Il plaça sa main sur ma bouche pour interrompre mes gémissements bruyants et posa ses lèvres sur les miennes. Il fit entrer un second doigt et accéléra la cadence de ses doigts. Ma tête bascula en arrière tandis que je le sentais me retirer mon pantalon. Il en fit de même avec mon sous-vêtement et se mit à genoux.

Moi: C'est tellement bon putain. Prononçais-je dans un gémissement.

   Son regard soutenait le mien, il embrassa d'abord lentement l'intérieur de mes cuisses puis se rapprocha progressivement de mon vagin. Il déposa des baisers autour de mon sexe et je relevai les hanches lorsque sa langue se mit à titiller mon clitoris. De ses deux mains, il tint fermement le bas de mon dos et rapprocha mon corps de son visage. Dans la minute qui suivie, ses lèvres se posaient sur ma zone sensible et il l'embrassait, la lécha de bout en bout en y faisant pénétrer sa langue. Après quelques minutes dans cet état euphorique, il se releva et inséra à nouveau ses doigts en moi. Il replaça correctement une mèche de cheveux derrière mon oreille et accéléra la cadence de ses doigts. Ses lèvres se posèrent à nouveau fougueusement sur les miennes. Il nicha sa tête dans mon cou tandis que j'atteignis l'orgasme.

C'était tellement intense.

   Nos fronts se touchaient, ses bras se trouvaient de part et d'autre de mon corps et nos respirations synchronisées essayaient de reprendre un rythme normal. Il faisait de plus en plus chaud dans la pièce, ma poitrine se surélevait dut à ma respiration saccadée. Il releva la tête et nos yeux entraient en contacts.

   Leur beauté, leur intensité et leur manière de me regarder m'hypnotisait. Il examina de nouveau le premier suçon et le caressa du bout des doigts.

Melvin : Vous devez mettre de la glace dessus, ça partira plus vite. Proféra-t-il en plongeant de nouveau son regard dans le mien.

   J'hochai la tête et il s'éloigna de moi pour me rendre mon espace vital. Je remis mon sous-vêtement puis mon pantalon, je reboutonnai ma chemise toujours sous le regard de Melvin et pris place sur son siège pour insérer le mot de passe et éviter de nous mettre en extase.

   Lorsque j'eus terminé, je pivotai vers lui pour l'en informer. Il s'accroupît en prenant appui sur le dossier de la chaise et jeta un coup d'œil au document. Il avait repris un air sérieux mais un peu détaché. Il examina de bout en bout mon travail et se redressa.

Melvin : C'est parfait, vous pouvez le déposer demain sur mon bureau.

Moi : C'est compris.

   Je me relevai et marchai vers la sortie pour rejoindre mon bureau.

Melvin : Bonne soirée.

Moi : A vous de même.

Mon boss 1&2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant