31- Un rêve éveillé

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   Ariane

         Je montai les escaliers et fis un signe de main à Melvin qui s'assura que je sois rentrée avant de rebrousser chemin.

     Je saluai la concierge et inscris mon étage dans l'ascenseur. Arrivée à mon étage puis devant ma porte, j'insérai la clé dans la serrure et entrai dans mon appartement en déposant mes clés sur la table d'entrée. 

   L'odeur de la nourriture emplissait mes narines me laissant deviné que Julia avait décidé de faire sortir ses talents de cuisto. Je m'assis à la table de bar derrière laquelle mon amie se trouvait.

Julia : Pour quelqu'un qui a passé son samedi au bureau, tu sembles très heureuse. Tu dînes ? Me demanda-t-elle en se servant.

Moi : Oh non, j'ai déjà dîner. Répondis-je en me remémorant les heures passées avec Melvin.

Julia : Avec qui ?

   Je ne répondis pas ayant encore la tête dans les nuages.

Julia : Oh je crois savoir, tu étais avec Melvin. Je baissai la tête et souris timidement. Oh putain je le savais. Vous avez ?

   Elle fit une série de mouvement autant idiot les uns que les autres pour illustrer de quoi elle parlait. Je ris en voyant les gestes absurdes de mon amie.

Moi : Bi-Bien bien sur que non. Dis-je en reprenant mon souffle, on s'est juste amusé sans jeu sexuelle. Ajoutai-je pour freiner mon amie dans ses aspirations érotiques.

Julia : Et bien qu'avez-vous fait ? Me demanda-t-elle en prenant place près de moi sur la table haute.

Moi : On est allé au stand de tir puis on a mangé en regardant un film et il m'a raccompagné, c'est tout.

   Julia hocha la tête et je piquai dans son assiette un morceau de viande que j'avalai en m'enfuyant loin de mon amie qui détestait qu'on lui vole sa nourriture. Je fermai la porte de ma chambre derrière les jurons de mon amie et m'étendis sur mon lit comme une étoile de mer et fixai le plafond.

Cette semaine avait été comment dire chamboulante, entre ma rencontre avec Melvin, nos retrouvailles et la relation qu'on entretient, je ne savais plus où mettre la tête, tout était allé tellement vite, il arrivait à faire sortir une seconde nature de moi, un aspect de moi que je n'avais jamais connu, cela ne m'inquiétait pas puisque je n'étais pas encore une cause perdue mais je voulais pour une fois me laisser aller à ce sentiment qu'est l'amour. Ne pas me l'interdire de peur de souffrir comme Julia car après tout, rien n'est parfait dans la vie. Je voulais connaître ce sentiment quitte à en souffrir plus tard.

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Chapitre assez court je sais mais je me rattraperai le mercredi 😉

Mon boss 1&2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant