Chapitre bonus: Un jour, un jouet à la plage

49 5 8
                                    

Bonjour, bonsoir. Ce chapitre est un chapitre bonus. Il n'a donc aucun rapport de près ou de loin avec le scénario principal.

Que fais-je ici ? Dans ce lieux qui, habituellement, est symbole de distraction et de vacance ? Entendre le son des vagues symbolise, pour chaque humain, un certain réconfort . Je n'ai jamais eu l'occasion de voir les choses ainsi. Pour moi, le son des vagues est une chose dérisoire, sans aucun intérêt, faisant rêver les plus naïfs. Je n'ai aucun besoin d'y rester, et pourtant, qu'est ce qui m'amène ici ? Je vais vous l'expliquer. Deux de mes camarades m'ont promis de passer un bon moment ici, dans la préfecture d'Onikawa en grande vacance, je les ai donc suivi sans poser de question. Je n'avais rien d'autre à faire après tout, et je me disais qu'enfin, j'allais ressentir des impression positives à tout cela. Comme le début classique de ce type de journée, je me déshabillais pour rapidement enfiler mon short et ma chemise hawaïenne, avec un petit bandeau noir sur ma tête pour tirer mes cheveux bleus cyan vers l'arrière. Jusqu'à ce que quelqu'un vienne toquer à ma porte. Je me doutais déjà de qui c'était. Et évidemment, après lui avoir donné l'autorisation, elle entra dans ma chambre sans plus tarder. Malgré quelques changements physiques, il n'était pas compliqué de reconnaître qui c'était. Avec ses magnifiques courbes, cette marche provocatrice, ces longs cheveux violets indigo et cette taille de poitrine démesuré, Anastasia en était que plus ravissante. N'importe quel homme aurait fondu en la voyant, mais ce n'était pas mon cas. Elle portait un maillot de bain à deux pièces, moulant, noirs avec des ombrelles violettes et quelques petites paillettes blanches. Ces cheveux étaient aussi relâchés, je ne l'avais jamais vu avant come cela ! La taille de sa coiffure dépasse largement celle de Bertha, qui était déjà assez surprenante. De sa voix, douce et attentionnée, elle prit en première la parole.

🎤Anastasia Mermaid: Oh, Musuba ! Tu es déjà prêt, c'est parfait ! 

🎎Musuba Kugu: Oui. Mettre un short de bain ne prend pas tant de temps, tu sais ?

🎤Anasia Mermaid: Eheheh, je vois ! Dis-moi, que penses-tu de ma tenue ?

Elle tournait sur elle même, en prenant un petit rire amusée. Elle essaie de m'aguicher là... Sérieusement ? 

🎎Musuba Kugu: Garde ces images pour tes soldats. Ils en seront les seuls affectés.

Là-dessus, elle fronça rapidement ses sourcils, avant de se retourner et se diriger vers la sortie. Je l'ai vexé ? Bah, qu'importe. L'humain a tendance à pardonner les erreurs involontaires. Je vais faire comme si c'était le cas.

🎤Anasia Mermaid: Oh, mon pauvre enfant... Tu grandis si rapidement dans les vices de ce monde. Tu m'as vexé là...

 🎎Musuba Kugu: Navré, c'était involontaire. Je m'excuse.

Je ne t'ai pas réellement vexé, n'est-ce pas ? Je me souviens mieux du genre de personne que tu es. Et comme je le pensais, elle se tourna vers moi, souriante.

🎤Anasia Mermaid: Hmmm, non je plaisante ! Ce bandeau te va particulièrement bien d'ailleurs, ça change de tes cheveux ébouriffés. Tu devrais le garder !

Nous sortîmes finalement de notre hôtel, direction la plage. Je ne faisais que la suivre, je n'avais aucune raison d'y aller. J'espère au moins que mes deux autres camarades ne seront pas de ce bord là. La plage était assez basique, de nombreux évènements se tournaient autour, comme des chants ou des sports d'été, et les vendeurs de glaces en profitaient pour un meilleur buisness. Une ambiance juste ennuyante, sans intérêt, pour une saison qui dure trois mois sur une année. Nous nous rapprochâmes de la mer, là où je vis Sanae et Motsu, nous attendant devant un filet de volley. Le choix des participants pour ces vacances était... Surprenant. Autant Sanae était dans son thème, autant ramener un homme en chaise roulante sur la plage pour faire du volley-ball était une idée à laquelle je n'y comprenait guère. Les deux avaient des maillots de bains assez sobres, et leur cheveux coiffés comme d'habitude. Me criant au loin, riant, la femme aux cheveux blonds dorés me dit:

Danganronpa: Anything to surviveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant