DIOSES

CHAPITRE 13 : A or S, love ?

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Il part sans rien dire, je reste dans la cuisine, a fixé son verre. J'inspire un grand coup, réalisant ce que je suis en train de me dire dans ma tête. Mes jambes me dirigent vers le centre, tout le monde est regroupé. La nuit est déjà tombée depuis longtemps, tout me parait vide. Chose qui n'est pas très logique, personne au bar, personne qui gère le bowling. Il ne reste que les Bull's, les Amenazas, Emy, Maddy et moi-même.

Je sens que quelque chose va mal se passer. Mon instinct a eu raison de lui, en me retournant, j'aperçois un homme en costume. Il arrive vers nous ,en furie, des agents de sécurité derrière lui.

- Que se passe-t-il ! hurle- t-il, la voix cassée.

Il est rouge de colère, son sang a dû remonter au cerveau. Apercevoir, une bande de jeune, dans son bowling, alors qu'il est plus de vingt-deux heures, ce n'est pas ce à quoi on s'attend le plus.

Tout le monde se retourne en sursaut, un petit cri sort de la bouche de quelques personnes, la voix de l'homme est tellement puissante, qu'on l'entend encore résonner au loin. Il nous regarde avec de grands yeux, pendant que ses agents de sécurité nous dévisagent. Je bouge mes yeux, et trouve le regard d'Emy, elle semble totalement confuse. J'aperçois aussi que Owen est juste derrière moi, les bras croisés, et l'air totalement détendue.

L'homme nous détaille du regard, il réfléchit à une manière de nous faire sortir d'ici sans nous égorger, sûrement.

- Je veux qu'il soient tout en haut, s'exclame t-il.

La sécurité, accepte. Ils se rapprochent délicatement de nous, nous prenant par l'épaule. Ils nous montent de force, presque brutalement. Nous faisant monter les marches, uns par uns, je suis la première dans la file, suivie de près par Owen. Qui a du mal à coopérer.

On nous pousse tous deux par deux dans des pièces séparées, malheureusement, je me retrouve avec le garçon qu'il ne fallait pas. J'espère que Sofien ne débarquera pas par surprise.

Je regarde autour de moi, il n'y a qu'un petit bureau, et deux chaises. Je n'arrive pas à parler, je n'en ai pas envie. Pas à lui.

- Bordel, souffle-t-il.

Nous sommes seuls, sans même prononcer un mot.

- Je vais partir d'ici, dit-il.

Je l'interpelle quand il se dirige par la porte, sauf que l'homme de tout à l'heure le fait avant moi. Lui disant de retourner à sa place.