CHAPITRE 28 : Scars.

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TW : Auto-destruction, Auto-mutilation, langage blessant, propos pouvant vous offensés.


Tout ce que je vais écrire dans ce chapitre n'est pas a reproduire, je vous en supplie ne faites pas comme Ava, garder la tête haute, ne baissez pas les bras, et ne vous les abîmés pas, surtout, surtout, c'est une boucle sans fin, c'est sans issue.

PS : J'écris, je suis consciente de tout.









Il a vue.

Je m'étouffe presque sur son torse, faisant trembler tous mes membres. Pourquoi les a-t-il vu ! Je ne voulais pas ! Me criais-je, intérieurement, déçu. Je ne voulais pas qu'il les voient, elles ne doivent pas être vu, je ne veut pas, elles n'ont pas le droit ! C'est moche ! Qui voudrais les voire ! Et qui les aimerais ! Personne.

Mon corps tremble, et mon cœur me fait mal. Je passe mes doigts sur mes cuisses, sentant leurs présences, elles sont là. Bien présente, il es as vue !

Je remémore dans ma tête le moment où quelqu'un les as vues, pour la première fois, c'était ma mère, elle les as détester, en me faisant les détester, je les aimais moi à la base !

Je me décale d'Owen, pleurant de plus belle, le souffle coupé et la respiration saccadé. Je n'arrive plus a respirer correctement, et ma vue est brouiller par les larmes. Je me tient contre la barrière du balcon, avant de m'effondrer sur le sol, et d'éclater en sanglot. Mes pleures sont camoufler par ma main, qui appuie fortement sur ma bouche. Il les as touchés ! Toutes !

Je me pose contre la vitre, les genoux repliés, et les cheveux tombant devant mon visage, je suis épuisée de devoir les cachés. Il les as vues ! Pourquoi ! J'ai envie de les arrachés, je veut qu'elle parte, j'en ai marre, elles sont ancrées en moi, j'en ai marre, qu'elle parte ! J'ai une envie de tirer sur ma peau, jusqu'à qu'elle s'en aille, elle en recréera une nouvelle, sans putain de cicatrices !

Un souvenir traverse mon esprit.

Flashback

Il fait chaud, ma fenêtre est ouverte, dans ma chambre, le ventilateur tourne, me soufflant de l'air frais. Je suis épuisé, je ne sais qu'elle heure il est, je n'ai pas envie d le savoir. Je suis assise sur mon matelas, les joues rouges par la chaleur qui ne cesse d'augmenter dans mon corps, j'en ai marre, j'ai chaud, pensais-je.

Ma tête entre mes mains, j'essaye de cligner des yeux pour faire coulées les larmes qui ne veulent pas me laisser tranquille. Je pleure de fatigue, je pleure d'épuisement. Je suis confinée toute la journée dans ma chambre, je deviens folle, complétement folle.

Je déteste l'été, je ne pars pas en vacances, je ne sors pas de la journée, et j'ai putain de chaud ! Je ne porte qu'un boxer, avec un maillot de corps, qui ne cesse de collé a ma peau humidifié par la transpiration. J'ai mal aux cuisses, elles me brulent, j'ai mal aux bras. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça, on est en été Ava !

Je frotte mes cuisses avec mes mains, je veut qu'elles partent. J'aime cette sensation, mais je ne veut pas qu'elles restent, je vous en supplie faites-les disparaitre. Je suis en pleine insomnie, je ne dort plus de la nuit, j'entends les pieds de mon frère qui tape contre le mur, il n'arrive pas a dormir non plus, je le connais, depuis plus de deux ans, il ne dort plus la nuit. Il a du me refiler ce qu'il avait, je n'arrive pas à fermer l'œil.

Tout dans ma chambre est plongée dans un univers différent, je ne sent plus mon cœur battre, je ne sent plus aucune émotions, le vide prend possession de mon corps peu a peu, entrainant tout ce que j'avais de positif avec lui. Je veut retrouver l'ancienne Ava, pas celle qui ne dort pas la nuit et qui s'amuse chaque soir a se dessiner sur les cuisses.

DIOSESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant