CHAPITRE 17 : Glasses, bitches.

36.4K 931 2.5K
                                    









Son sourire s'affiche, heureux d'avoir rattrapé son coup. Je le regarde longuement dans les yeux, tandis que son bras tient fermement ma hanche. Son tatouage est toujours dessiné dessus, l'étoile.

Mes cils commencent à battre de plus en plus lentement, Owen se décale très lentement de moi. Ses yeux aussi commencent à sombrer, il doit être plus de quatre heures du matin.

Je frotte ma nuque, avant de replacer correctement mon tee-shirt, le souffle léger j'annonce :

- Je dois rentrer, dis-je.

Il remue la tête, faisant bouger ses cheveux. Puis sort de la salle de bain, j'emboite le pas. Il enlève la couverture de son lit, préparant l'endroit où il va passer les prochaine heures.

Je me rapproche de la porte, et pose ma main sur la poignée, la baissant. Je me retourne, le regardant défaire son lit.

- Parle à personne, dit-il, sans me regarder.

Un rire sort de ma bouche, pas très fort, mais Owen l'aura remarqué. Je roule des yeux, enchaînant :

- Oui, maman.

Son regard vient retrouver le mien, un sourire est mélangé entre la fatigue et l'envie sur son visage. Il s'assoit sur son lit, baissant son pantalon. Je détourne le regard, fixant sa valise au sol.

- C'est pas plutôt, papa ? me demande-t-il.

Je mets mes mains en l'air comme si un policier venait de s'arrêter, un rire passant dans la gorge.

- Je ne t'appellerai pas comme ça, Owen, dis-je, en tournant les talons, pour franchir la porte.

Aucune réponse ne sort de sa bouche, du moins je ne l'ai pas entendue, seule son rire est parvenue jusqu'à moi. Je claque la porte, faisant passer un courant d'air.

Mon cœur bat vite, mon corps a l'impression d'avoir couru un marathon, comment faire maintenant, nous avons franchi une limite que je n'étais pas prête à franchir. Je dois tout faire pour que ça reste secret, n'impliquant pas Noa dedans.

Le réveil a été brutal, je ne me suis souvenue que d'une seule chose, ses lèvres posées sur les miennes. Deux fois, posés sur les miennes.

Deux fois.










Je remplis une feuille, relisant mon texte, mon professeur d'histoire me fixant, l'air confus. Je lève la tête, et remarque que la salle est vide. Je soupire, saouler par mon manque d'attention. Ne voulant pas plus me faire remarquer, je me lève. Rangeant mes affaires, et déposant ma copie sur le bureau du principal.

- Ava Angeles, me dit-il.

Mon corps était déjà en direction de la porte, j'étais prête à rentrer chez moi.

DIOSESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant