CHAPITRE 22 : Halloween night.

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Nos lèvres sont collées l'une contre l'autre, mon cœur bat de plus en plus fort. J'ai même peur qu'il puisse l'entendre, chaque fois qu'il m'embrasse, je sens comme mes pieds se décoller du sol, je me sens partir, dans un autre univers, un univers où nous serons les seuls à en faire partie. Notre univers. Je sent son torse bouillant se décoller de ma poitrine, mais nos lèvres restent soudées l'une à l'autre. Ne voulant pas se détacher, nous continuons de nous embrasser, sans même avoir assez de souffle.

Ses doigts caressent la peau de mon corps avec une grande délicatesse, et ses lèvres font un travail tellement agréable que je manque de m'écrouler sur lui. Nous finissons par nous détacher, et nos regards reprennent vie l'un dans l'autre, nous restons collé l'un près de l'autre, ce contact est vital, nous en avons tous les deux besoins.

Il décale sa main, frôlant ma peau, puis se recule, toujours ses yeux fixés dans les miens, il marche en arrière, me regardant avec insistance.

- Vous m'accompagnez ? dit-il, doucement, avec un petit mouvement de tête.

Je réfléchis en penchant ma tête sur le côté, le regardant reculer doucement en arrière sa main tendue dans ma direction, puis je me dirige lentement vers lui, saisissant sa main et partant avec lui...














Deux jours viennent de s'écouler super vite, je n'ai pas vu le temps passer, depuis la dernière soirée avec Owen. Il ne m'a pas parlé en dehors des entraînements, il m'a expliqué qu'il a passé ses journées à jouer au local. Je suis contente qu'il s'épanouisse dans ce qu'il aime faire, j'aurais voulu montrer à tout le monde le sourire qu'il avait quand il m'a parlé de la musique qu'il est en train d'apprendre.

Je regarde des articles sur mon téléphone, lisant tout ce qui se passe dans les alentours, rien de très important. Nous sommes le matin,le matin du 3 octobre, ce soir, une grande soirée est organisée, l'université accueille de nombreuses universités voisines. Je ne sais pas comment tout ça va se finir, mais je pense que la quantité de personne saoule ce soir va battre de grand record.

Les filles sont éparpillés sur mon lit, Maddy est en train de réviser pour son contrôle de mathématique, tandis que Emy feuillette un magazine de mode, il ne semble pas intéressant, vu tout les sifflements d'agacement qu'elle soupire depuis tout à l'heure.

- Vous y croyez, ils veulent remettre les sabots à la mode, c'est infâme ! s'exclame-t-elle, refermant son magazine.

Un rire sort de ma bouche, elle a raison. Maddy aussi rigole, mais plus discrètement, elle essaye de se concentrer pour réviser, mais avec notre présence c'est compliqué.

Essayant de débattre sur les sabots, la porte s'ouvre, plongeant sur les trois garçons, rentrant la tête plongée sur leurs téléphones. Stan jette un paquet de bonbon sur le lit, tout en articulant :

- Les sabots, j'aime ça moi.

Emy s'écarte du lit, en râlant, les sabots ne semblent pas fortement l'enchanté. Tout le monde rentre dans cette chambre, fermant la porte derrière eux.

- Comment vous voulez que j'ai une bonne note, avec eux, souffle Maddy, en fermant son cahier.

Épuisée, je pose mon téléphone, attirant mon attention vers la discussion qui prend forme, sur ce soir.

- Parlons de ce soir, au lieu de débattre sur des sabots, dit Noa.

Nous n'avons aucun déguisements, j'ai celui de policière de la dernière fois, mais je ne pense pas que j'ai réellement envie de le remettre, et puis, j'aimerais quelques choses d'assez spéciale pour l'occasion, un beau déguisement.

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