CHAPITRE 47 : Tena.

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La nouvelle m'avait achevée, on avait essayé de faire du mal à Owen. Steven, en plus bordel. Le pire dans tout ça, c'est qu' après réflexion, ça ne m'a pas choqué. Cet humain est si atroce, il ne passe à côté de rien pour faire du mal aux personnes.

Owen a pu sortir de l'hôpital assez rapidement, et maintenant. Notre seul but était de trouver quelque chose qui pourrait prouver à tout le monde que Steven a bien essayé de réduire quelqu'un en cendre.

Nous marchons tous les deux en direction de l'université.

— Même dans une tenue d'hôpital, t'étais canon, lui dis-je.

Il sourit en regardant le ciel, en avançant dans la ville à mes côtés.

— Et toi aussi, à côté de mon cadavre, une vraie bombe, me dit-il, en voyant un baiser au ciel.

Je m'arrête en entendant sa phrase totalement déplacée, faisant référence à l'autre soir. 0

— Non, Owen, c'était de trop ça, lui dis-je.

Il éclate de rire, me tirant la main pour que j'avance mais je refuse.

— D'accord, j'avoue, celle-là était un peu hard, dit-il.

Je me mets à rire avec lui, en remarquant que sa propre blague semble l'avoir énormément touchée niveau sensibilité humoristique. Il me tire une nouvelle fois, et enroule son bras autour de mon épaule.

Et nous continuons d'avancer, jusqu'à arriver devant l'université qui grouille déjà de monde. En montant les escaliers, nous nous faisons interpeller. Et malheureusement, c'était cette personne.

— Eh bien, Dioses, nous dit Steven.

Je tourne ma tête vers Owen prête a en subir les conséquences de son regard noir. Son bras se défait de moi, et sans plus attendre il lui envoie son poing en plein dans la mâchoire. Un petit cri sort de ma bouche, en voyant Steven s'effondrer sur le sol, emporté par le coup.

— Putain, s'exclame-t-il.

Owen essaye de s'avancer, mais je pose ma main au niveau de son torse. C'est bon. Ça ne sert a rien de lui faire mal, essayons plutôt de trouver quelque chose contre lui.

— On y va, dis-je, ça ne sert à rien.

Owen me regarde en fronçant les sourcils, l'air contrarié. Mais il finit par se raisonner, comprenant que tout ça ne mène à rien. Il lance un œillade furieuse dans la direction de Steven toujours au sol, essayant de se relever.

Mais c'est déjà trop tard. Nous sommes parties.

























































Arrivées dans la chambre d'Owen, celui-ci se tourne le poignet avec difficulté.

— Ses dents sont énormes, bordel, dit-il, faisant des ronds avec sa main.

Je m'assois sur sa chaise de bureau, trouvant un stylo sur son bureau, et une feuille avec déjà quelques gribouillis.

— Alors, il y a des caméras ? Demandais-je.

DIOSESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant