DIOSES

CHAPITRE 44 : Lo siento.

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Je n'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit, je n'ai plus eu de nouvelle d'Owen depuis hier matin, j'ai passé l'après- midi dans mon lit, et j'ai fini par trouver le sommeil. Je culpabilise tellement d'avoir parlé de cette manière a mon frère. Tournant la tête, je remarque qu'il est déjà plus de onze heures. Mon téléphone est resté éteint depuis hier après-midi. J'ai déjà eu quelques embrouilles avec mon frère mais pour des choses insignifiantes, personne n'était blessé comme aujourd'hui.

Des coups retentissent à la porte, puis elles s'ouvrent.

Ma tête enroulée dans la couette, je n'essaye même pas de voir qui se cache derrière cette porte, je n'en ai pas la force.

— Av', c'est moi, dit Noa, les mains pleines, refermant la porte derrière lui.

Je pousse un long soupir, avant de m'asseoir et de poser mes yeux sur lui.

— J'ai essayé de t'appeler mais ton téléphone semblait éteint, Stan, Maddy et Emy sont inquiets, tu devrais passer à l'université, bientôt, me dit-il, en se rapprochant de moi.

Je sors de la couette, et m'assois sur le bord de mon lit, Noa vient s'installer juste à côté de moi, respirant comme ci il avait couture pendant longtemps.

— J'y penserais, dis-je, en me frottant les yeux.

Sa main passe dans mon dos, il me le frotte doucement.

— J'ai vu ton frère.

Oh, lui a-t-il parlé de ce qui c'est passé hier ?

— Il avait l'air assez distant, il s'est passé quelque chose ?

Je prends une grande inspiration, essayant de ne pas fondre en larmes.

— J'ai dit quelque chose de...de très...très méchant.

Il ne dit rien, me laissant parler.

— Très très ?

Je hoche la tête, il comprend peut-être le mot que j'ai pu employée.

— Il m'a demandé de partir après, et..je-je-

Il continue ses mouvements légers.

— Il t'a demandé de t'en aller ? Sortir de la pièce ?

Je hoche la tête une nouvelle fois.

— Je comprends mieux, il n'arrêtait pas de se ronger les ongles, et il avait l'air de beaucoup réfléchir. Votre petite engueulade l'a aussi touché, je crois bien.

Je me suis sentie tellement mal.

— Je regrette tellement, dis-je, en posant mes mains sur mon visage.

— Je sais, mais Ava, tu devrais aller le voir.

Je ne pense pas, il n'acceptera pas de me voir.

— Il ne voudra pas me voir, Noa, lui dis-je.

Noa lâche un petit rire.

— Av', on parle de Sofien, je crois qu'il serait prêt à tuer pour toi, alors, oui, tu dois aller le voir, c'est ton frère.

Il m'a encore plus donné d'aller le voir.

— Quand vous étiez petits, comment vous vous réconciliez ?