CHAPITRE 37 : Noche oscura.

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Bonne lecture, pleins de bisous !










































Mes yeux roulent en apercevant les yeux d'Owen se poser sur moi, encore une fois. Nous sommes au réfectoire, et je mange avec les filles. Ma fourchette produit des petits ronds guidés par ma main dans la purée, laissant les filles parler à voix haute. Je ne parviens pas à les écouter, tandis que ses yeux me fixent.

Tout semble être invisible quand je sens son attention posée sur moi.

Il est assis, sur une table immense, avec toute son équipe de football. Il ne semble pas non-plus avoir une envie folle de parler avec eux, donc il prefere me déconcentrer en me laissant d'immense regard.

Je prends des mots au hasard de leurs discussions, pour essayer de les rassembler et essayer de comprendre de quoi elles parlent.

Pour l'instant, tout ça rime à une soirée. Une soirée ?

— Une soirée ? Dis-je, essayant de comprendre, une nouvelle fois.

Emy prend la parole.

— Oui, j'ai donné cette idée, dans la dernière réunion.

Une soirée, la dernière remonte à plus d'un mois, si mes souvenirs sont bons. Je ne passe plus mon temps en soirée depuis quelque temps, j'ai trouver d'autres occupations, pensais-je, en me souvenant de nos soirées dans le local.

— Une soirée, plutôt simple, ou avec un th-...

Emy coupe Maddy.

— A thème, dit-elle, pleins d'idées en tête.

Une soirée à thème, encore. Tout ce qui est en rapport avec les déguisements, c'est pas possible, revu encore et encore cette année.

— Une soirée seulement d'une seule couleur, dit Maddy.

Trop simple.

— J'ai une idée, dis-je, faisant passer des idées dans ma tête.

Elles plongent leurs regards dans le mien, le sourire aux lèvres.

— Une soirée, dans le noir.

Leurs têtes changent, et leurs sourcils se soulèvent. Elles doivent me prendre pour uen folle, j'avoue que vu comme ça...

— Waw...Mais comment on fait pour, genre...voir ?

Emy se précipite vers son sac, et le saisit en main. Avant de sortir un carnet d'un violet pastel, avec pleins de stickers collées dans tous les sens.

— C'est une idée incroyable, dit-elle, commençant à écrire.

Nous nous rapprochons, elle a dessiné quelques idées avec un feutre rose sur le papier du carnet. Lisant les petits mots, je comprends que son idée est brillante.

— On pourrait faire une partie sombre, dit-elle.

Elle fait un trait sur son cahier.

— Quand les gens veulent passer de l'autre côté, on leur donne un bracelet lumineux, et chacun pourra discuter et rencontrer quelqu'un dans le noir, dit-elle, nous émerveillant, le seule moyen de reconnaitre la personne restera le bracelet.

Cette idée est magique. Chacun aura le droit de passer une soirée tout à fait normale, ou bien de pimenter la chose. Je mets mes cheveux derrière mes oreilles tandis que je saisis ma jambe pour la déposer sur la chaise et refaire mes lacets.

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