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Bukhawul rit.

« Tu es tellement drôle, Lalisa ! Surtout avec ton air sérieux. »

Je l'étais. Je m'approchai de lui doucement, il commençait à paniquer. Il ne comprenait pas où je voulus en venir. Il ne l'imaginerait de toutes les façons alors je voulus lui montrer un peu ce qu'il fallait faire.

« Tu n'as qu'à lui enfoncer un couteau dans la gorge et tout sera fini. »

Et je lui mis mon index avec mon long faux ongle bien pointu sur sa gorge. Je caressai un peu cette partie, elle était bien fragile.

Il angoissait à vue d'œil, je le lisais sur son visage comme un livre ouvert. Il tremblait légèrement. Il devait se poser assez de questions. La première question devait être : Lalisa n'avait -t-elle pas regardé trop de film ? J'aurai voulu réponse à cette question de façon positive, mais s' il voulu avoir une réponse positive, il fallait qu'il me demande cela quand nous étions heureux et insouciants dans notre quartier.

Je souriais légèrement, j'enlevai mon index de son fragile cou. Il se racla la gorge tout doucement.

« Lalisa . . . fit-il d'une voix faible. C'est bientôt l'heure, allons -y . . . »

Je le regardai partir. Je me demandai depuis combien de temps il souffrait ainsi en étant sans défense. Je pouvais l'aider maintenant.

"Alors, je le ferai pour toi." pensai -je.

Show don't tell .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant