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J'étais paralysée par la peur. Mon cœur battait la chamade.

« Tu . . . Tu nous as entendues ? osa Jennie, aussi terrifiée que moi.

— Oui, affirma Miyeon, un petit sourire aux lèvres. Et je veux vous aider. »

Sa proposition ne me disait rien qui vaille . . .

« Et pourquoi tu nous aiderais ? lui demandai -je, pas très optimiste. »

Elle descendit de son lit, s'accroupit vers moi et, d'un seul doigt, poussa violemment ma tête en arrière.

« Je ne veux plus te voir, avoua -t-elle, avec mépris. Tu m'agaces.

"Moi aussi, si tu savais ! Je veux t'oublier le plus vite possible !", pensai- je. »

Je décidai de l'ignorer et orientai mon attention sur Jennie.

« Demain, je dois aller à la laverie pour ma punition. Je trouverai la corde en chemin. Mais comment la prendre sans que personne ne le remarque ?

— Tu prendras ma panière à linge avec toi, elle est dans mon placard, énonça Miyeon. Tu me ramèneras mes vêtements propres et blanchis. Et quand vous sortirez par la fenêtre, je tiendrai la corde depuis la chambre. Mais une personne à la fois, merci ! »

J'étais de plus en plus étonnée de l'engagement de mon ennemie.

« Heureusement, poursuivit -elle, notre fenêtre donne directement sur le terrain : ce sera plus facile pour vous enfuir. Vous franchirez le mur en faisant la courte échelle. Le mur mesure environ trois mètres, donc ce sera plus simple. »

Je notais tout ce que disait Miyeon dans ma tête. (Pas de saut de ligne) Puis, je me tournais vers Jennie.

« Tu es prête pour demain ? lui demandai -je. »

Elle fronça légèrement les sourcils, en signe de détermination.

« Prête ! Et toi ?

— Plus prête que jamais. »


























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