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J'étais terrifiée. Bukhawul m'avait vue !

« Euh . . . Bukhawul, ce n'est pas ce que tu crois ! 

 — Tu as tué quelqu'un ? me demanda-t-il d'une voix tremblotante.

—  Bukhawul, je vais t'expliquer . . . paniquai -je. »

Je paniquais totalement, je n'avais pas senti quelqu'un s'approcher. Et il avait fallu que cela soit, dans mon cerveau naisse un chaos.

« Non ! Écoute, tu n'es plus la Panpriya que je connais, ne m'adresse plus la parole. »

Mon cœur faillit lâcher. La tristesse m'envahit. Mon meilleur ami d'enfance ne voulait plus me parler ? Mais d'un coup, cette tristesse était remplacée par la colère. Je l'avais préservé de cet enfer que j'avais vécu, en l'aidant à s'enfuir, et c'était comme ça qu'il me remercie?

" Tue-le ! " m'ordonna Lalisa 2 dans ma tête.

Soudain, je brandis mon couteau et le lui assénai dans son ventre. Et je recommençai plusieurs fois. Et à chaque coups, j'argumentai :

« Je t'ai sauvé de ce que j'ai vécu, et c'est comme ça que tu me remercies ? Si tu savais comment j'ai souffert ! Tu dégénérerais aussi comme moi. Et là, je t'aide en tuant ce minable et tu décides de rompre nos liens d'amitié ? Je t'ai fait un cadeau, Bukhawul. Le meurtre, c'est notre cadeau. Je veux te voir MORT ! Vous êtes tous des hypocrites ! »

Son T-shirt était déchiré, son torse était rempli de trous. Et mon dernier coup l'acheva.

« Adieu, Bukhawul ! le saluai -je en pleurant et en souriant. »

Show don't tell .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant