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Je m'endormis sans faire exprès sur mon lit. Comment faisais -je avant pour dormir dessus ? Il était dur et je sentais les ressorts.

Ma mère me réveilla.

« Panpriya, ça va ? me demanda-t-elle d'une voix douce. »

Je la poignardai dans le ventre. Elle ouvrit la bouche et écarquilla ses yeux, stupéfaite. Je me levai, la pris par les cheveux grâce à ma main droite et lui assénai des milliers de coups de couteau.

 « Tu m'as trahie ! J'ai beaucoup souffert pendant sept ans ! Entre harcèlement, humiliation, maltraitance et les meurtres que j'ai vu et commis ! Tout ça, c'est de ta faute ! Je n'aurais jamais été un monstre si tu ne m'aurais pas vendue ! Et le pire, c'est que tu t'es remariée ! N'as -tu pas honte ? Pauvre Papa ! Tu n'as jamais pensé à moi, hypocrite ! »

Et je l'allongeai par terre. Du sang sortit de tout son corps. Elle n'arrivait même pas à parler à cause de la douleur et du sang dans sa bouche :

 « J'ai . . . pensé . . . à . . . toi . . . chaque nuit. »

Je m'approchai de son visage et lui dis :

« Tu aurais dû venir me chercher. Quitte à en mourir. Parce que voilà le résultat. Voici ce que je suis devenue. »

Et je lui assénai un dernier coup à la gorge.

J'étais horrible. J'avais même tué ma mère. Celle qui m'avait donné vie, et moi je lui avais repris la sienne. Mais elle me méritait. Elle n'aurait jamais dû me vendre ou me donner naissance.

Voir ma mère se noyer dans une marre de sang ne me faisait rien. C'était même normal.

« Chérie ? »

Je relevai ma tête et vis, devant moi, le mari de ma mère, la regardant avec effroi.

Show don't tell .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant