Je me rendis à la salle de cours de chant. C'était le dernier. La professeur sévère de yoga et pilates est morte en se tuant elle-même en voyant mon couteau. Tant mieux, un travail en moins. Je rentrai et le vis en train de ranger les micros. Quand il me vit, il sourit. Je détestais son sourire hypocrite. Mais quand il remarqua mon poignard sanguinolant, il effaça son sourire, paniqua et courut dans toute la salle. Je le poursuivais. Il courait tellement vite qu'il avait pu quitter la pièce.
« JE VAIS TE TUER ! hurlai- je. »
Ils étaient tous des lâches apparemment.
J'étais devenue folle. J'étais hors de moi, j'avais la rage. Je ne voulais pas qu'il s'échappe. Je souhaitais le voir mort aussi vite mais je constatai qu'il voulut trainer un peu son sort, j'allais lui faire plaisir, je décidai donc de le trainer un peu dans la souffrance.Puis, je vis qu'il appuyait sur le bouton de l'ascenseur et elle s'ouvrit.
« Tu ne t'échapperas pas, sale enflure ! »
Et je doublai de vitesse.
J'arrivai à temps. Quand la porte allait se fermer, je la bloquai. Il ne pouvait plus s'enfuir. Tellement qu'il tremblait, il tomba au sol.
« Pendant toutes ces années, vous m'aviez fouettée. Je vais vous rendre l'appareil. »
Je jetai sa casquette, pris ses cheveux, le tourna et le mis des coups de couteau dans le dos.
Je ne remarquai même pas que l'ascenseur montait.
Une fois qu'il fut mort, je ris et pleurai de joie en même temps. J'étais si heureuse et je me sentais plus libre.
Puis, les portes de l'engin s'ouvrirent. Et je vis Yang Hyun-suk. Nous étions au douzième étage. Il examinait la scène en silence. Ensuite, il s'approcha de moi, j'étais désormais plus grande de taille que lui, il mit sa main sur mon épaule et afficha un grand sourire sur son visage.
« Je suis fier de toi. Tu ne me dis rien rien, mais tu me montres. »
J'enlevai sa main brusquement et pointai la lame du couteau saignant sur son cou en le menaçant :
« Vous . . . votre tour arrive bientôt. »
Il me souriait encore. Soudain, je sentis quelque chose me piquer au niveau du ventre. Je baissai ma tête vite fait, et vis un couteau me pointer.
Il approcha son visage du mien et me dit :
« Chut, ne me dis rien, montre -moi. »
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Show don't tell .
FanfictionPourquoi fallait-il que le destin s'acharne sur ma pauvre famille ? Était-ce parce que nous étions voués à une vie de misère ? Ou bien parce qu'un homme influent m'a trouvée un jour à son goût ? Je ne saurais le savoir, mais l'idée d'être séquestrée...