Après le cours de sport, nous dirigeâmes vers la salle de danse. Jennie marchait devant moi, pensive. Qu'avait -elle ? Elle ne semblait pas dans son assiette. Alors je lui pris le poignet et l'emmena un peu à l'écart du groupe.

 Jennie, tu . . . Tu es sûre que ça va ? Yang Hyun-suk t'a fait du mal ? l'interrogeai -je, inquiète. »

Elle baissa la tête ; ses lèvres tremblaient. Je pris ça pour un " oui ! ".

« Tu es blessée ? demandai -je, affolée, en examinant ses membres. »

Sans prévenir, elle me prit les épaules et me tint droite.

« Lalisa . . . commença -t-elle. »

Je la fixai, redoutant sa réponse. Elle lâcha mes épaules.

« Écoute, je pense . . . qu'on devrait prendre nos distances, pour un moment. »

Mon cœur s'emballa. Je paniquai. Quoi ? Avais -je bien compris ?

«  Hein ? Pourquoi ? C'est à cause de ce qui s'est passé veille ? Je suis désolée ! C'est ma faute !

— Non ! réfuta -t-elle pour me rassurer. Tu n'y es pour rien ! Tu as seulement voulu m'aider ! C'est moi l'aînée, ici. J'ai pris mes propres décisions. Mais s'il te plaît, évitons -nous pour un moment. »

" Non, non, non ! " persistai -je, au fond de moi.

Jennie était ma seule vraie amie dans cet enfer, je n'avais qu'elle, ici. Pourquoi voulait -elle qu'on prenne nos distances, d'un seul coup . . .

« Jennie ! la suppliai -je d'une voix tremblante. Ne m'abandonne pas, s'il te plaît ! Je suis vraiment désolée, c'est ma faute ! Ne me laisse pas toute seule . . .

— Désolée, Lalisa . . . insista Jennie. »

Et elle s'en alla les yeux baissées.

J'éclatai en sanglots. Je ne la connaissais que depuis quatre jours, Jennie était comme une sœur pour moi !

Je m'en voulais terriblement !
























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