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Le lendemain, après le déjeuner, quand je me lavais les mains, les harceleuses accompagnées de Miyeon vinrent me voir.

« Yo ! Lalisa ! s'exclama Miyeon. Aujourd'hui, ce sera une minute sous l'eau ! Partante ? »

Je rigolais intérieurement, depuis la dernière fois où je lui avait sauté à la gorge, elle n'avait plus osé me parler quand elle me voyait. Elle devait remercier Jinny qui était intervenue sinon j'allais la terminer. Elle était maintenant avec son groupe, elle prenait un peu la confiance.

« Non. Je dois partir ! dis-je tout simplement.

Toutes les filles écarquillèrent leurs yeux, sidérées. Je n'avais jamais rouspété pendant un an. Et je me rebellai ce jour-là devant elles.

« Tu te prends pour qui, là ? fit Dahyun en essayant de prendre mes cheveux. »

Mais je la poussai et elle tomba au sol. Elles n'avaient vraiment pas l'air d'être au courant, Miyeon ne leur avait pas dit que je ne l'avais pas loupée la dernière fois.

Miyeon rit. Puis, elle fit signe aux filles de me frapper, mais grâce aux entraînements de Teddy, je les battais une par une correctement sous leur regard ahuri. Je remarquai à côté de moi, un ballet de serpillère. Je le pris à toute vitesse et les menaçai de les frapper avec en faisant des mouvements. Elles reculaient toutes, elles étaient sur leurs gardes.

Miyeon ricana à nouveau. J'avais tellement envie de la faire taire.

« Ça y est, la petite fille a eu du courage, me dit-elle en faisant les yeux de chatons. »

Tout à coup, je lui enfonçai la tête sur la serpillère. C'était la deuxième fois depuis que j'étais à YG Entertainment que je lui manquais de respect. Quand je l'enlevai, elle était rouge de colère.

« Sortez, les filles ! cria -t-elle. »

Au début, les filles hésitèrent à sortir, toutes choquées par mon comportement mais elles s'en allèrent. Je lâchai mon ballet. Puis, Miyeon me sauta dessus. Et nous nous battions. C'était la première fois que je me battais vraiment avec Miyeon. J'étais fière de moi, j'allais la mettre dans un mauvais état, ce jour allait être mémorable pour elle.

En fait, elle était si faible ! Dire que je ne me défendais pas ! Je l'allongeai par terre et tirai ses cheveux en arrière. Ses lèvres et son nez saignaient.

« Écoute -moi bien, lui dis-je, si tu ne veux pas que je te tue, tu vas arrêter de me harceler avec tes gamines. Je ne ferai plus ton lit, ni aux autres, et je ne ferai rien pour vous. Compris ?

— Oui ! accepta -t-elle avec douleur. »

Et je la relâchais brusquement.

Et je partis souriante. Elle avait reçu une bonne leçon, elle n'allait plus jamais oser me harceler, car elle savait désormais ce qui l'attendait, c'était la tombe.

Show don't tell .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant