Boy(s) with luv | Jikook

Chapitre 58 - Jay

À partir d'aujourd'hui, je vais être obligée de publier qu'une seule fois par semaine, le vendredi. Je suis désolée pour ce ralentissement de publication !
Merci à vous qui lisez et prenez le temps de voter voire commenter, ça me touche beaucoup. Merci 💜💜💜
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Les portes se referment sur le visage triste de Jimin et je m'en veux. Cependant, je ne pouvais rien faire d'autre. Il m'a dit sur le balcon qu'il désirait que notre premier baiser soit intime et la présence de mes amis ne rendait pas la situation optimale. D'ailleurs j'ai quelque chose à régler avec eux. Je me tourne et les questionne, grognon :

— Vous étiez obligés de vous foutre de moi ?

Le sourire de Nam revient aussitôt et Hoseok ricane à nouveau avant de tenter de se défendre :

— Non mais c'est ta faute aussi !

— C'est clair, confirme Nam.

Je jette un coup d'œil aux chiffres qui diminuent alors que l'ascenseur descend. Les bras croisés devant moi, je ronge mon frein.

— Ta disquette était...

— C'était pas une disquette, m'exclamé-je, outré.

Je les fusille du regard mais ils s'en fichent.

— Bah ça y ressemblait, insiste Hobi.

— Je voulais seulement lui dire que j'allais lui écrire...

— Et on a bien compris de quoi vous alliez parler, se moque Nam, retenant son rire comme il peut.

Hoseok, lui, ne réussit pas ce tour de force. Il n'a jamais été doué pour garder son sérieux de toute manière.

— Je vous déteste, déclaré-je, sûr de moi.

Mon coéquipier m'ébouriffe les cheveux, me couvant du regard.

— Et moi, je m'excuse.

— Merci, tu n'aurais pas dû rire...

— Pas pour ça, me coupe-t-il.

Mes sourcils se froncent, je ne saisis pas la raison. Les portes s'ouvrent et nous sortons de la cabine tandis qu'il m'explique, les mains dans les poches :

— Pour t'obliger à partir alors qu'il est évident que ni toi ni Jimin ne vouliez que ça se termine.

Je hausse les épaules. Il est vrai que j'aurais voulu rester plus longtemps avec Jimin. J'aurais souhaité lui parler plus, entendre plus clairement son rire, me délecter encore de son sourire, le sentir entre mes bras.

— Ne t'excuse pas.

Nous nous dirigeons vers la porte de l'immeuble. Je m'arrête un court instant sur le trottoir et observe les lumières de la rue. La neige a continué de tomber pendant la soirée et à présent, un fin tapis recouvre la ville. C'est joli. Je jette un coup d'œil en l'air dans le stupide espoir d'apercevoir Jimin sur le balcon. Je soupire et continue :

— La vérité, c'est que je n'en aurais pas eu assez, même après une éternité.

Mes amis, qui m'ont attendu pendant ma pause, poussent des exclamations qui me gênent mais en même temps, m'amusent. Je les traite d'idiots dans un murmure pour éviter qu'ils m'entendent puis je les suis. Nous nous sommes garés au bout de la rue.

— Tu aurais dû l'embrasser, m'annonce Hoseok, en passant un bras dans mon dos. Vous en mouriez d'envie.

— Vous étiez là...

— Bah excuse-nous, marmonne Nam. Je te rappelle que c'est toi qui l'as exigé !

— Je ne vous reproche rien. C'était pas pour ce soir et puis c'est tout...