Elevator (Izuku x reader)

\Chapitre 68\

« Je m'y suis résolue, c'est pas pour autant que je l'ai accepté, ni que je l'oublierais »

-Bakugo n'est pas là? Je demande intrigué

Je dirige inconsciemment mon regard vers Izuku. Il semble agacé mais il m'ignore toujours.

Il n'est donc pas sourd.

-il avait un entraînement. Répond Shoto en face de moi

-il a prévue de faire quelque chose pour son anniversaire? A part le restaurant ce soir.

-je ne sais pas. Dit mon ami

Je continue de manger difficilement à cause de ma gueule de bois, et je sens un malaise dans la pièce.

C'est horrible.

Déjà parce que j'ai encore la nausée mais aussi parce que j'aimerais rejoindre Izuku sur le canapé et le prendre dans mes bras, l'embrasser et lui dire que je l'aime.

Mais c'est finit.

L'atmosphère qui vole dans la pièce est étouffante et horriblement gênante.

-j'ai regardé un film la dernière fois et je me suis rendue compte que la plupart des films sont devenues tellement banales... je dis avant de prendre une gorgée d'eau

-c'est-à-dire?

-il n'y a plus rien d'innovant tous ont la même histoire c'est ennuyeux...

-c'est vrai que la plupart des films qui sortent sont pas très originaux mais c'est pas facile d'être innovant.

-tout a déjà été inventé. Intervient Izuku c'est pour ça...

Il reste les yeux rivés sur la télé mais je sais maintenant qu'il écoutait nôtre conversation.

-je... je vais aller me préparer. Je dis en descendant de mon tabouret de bar

Je ne débarrasse même pas mon assiette et je fonce dans la chambre d'Izuku pour choisir les vêtements que je vais mettre aujourd'hui. Une fois ma tenue choisie je me lève et j'avance tête baissée vers la sortie de la chambre mais je me heurte à un torse.

-Izuku... je dis en levant les yeux vers lui désolé. Je t'avais pas vue...

-enfaite... je te cherchais...

-ah oui?

Une lueur d'espoir apparaît dans mon esprit. L'espoir qu'il me dise qu'il a fait une grosse erreur et qu'il veut qu'on se remette ensemble.
Il passe une de ses mains dans ses cheveux et semble réfléchir.

-je... je voulais encore m'excuser d'avoir agit comme un con hier. J'ai dit des choses horribles et j'espère sincèrement que tu n'as pas prit mes remarques au sérieux... j'ai parlé sous le coup de la colère et je- je le coupe

-t'en fais pas... ça va. J'ai eu le temps de... digérer. Je soupire légèrement irrité

Il me regarde d'un air compatissant et un désagréable frisson me parcours.