Tout se passa ensuite très vite, trop vite même.
Massimo avait hurlé à ses hommes de sortir leurs armes quand Tom prit la sienne dans sa main, la pointant dangereusement vers lui, l'œil brillant, il semblait animé par une force inhumaine, tout son être tremblait de rage.
Il avait tant emmagasiné, pris sur lui, qu'au moment d'explosé, personne n'était préparé, personne ne l'avait vu venir, pas même moi, qui pensais qu'un tel homme pouvait gérer ses émotions sans limite.
Le voir ainsi, à vif, le bras tendu vers Massimo avec à son exterminé une arme dont le canon menaçait à tout moment d'expulser la balle qui suffirait peut-être à mettre un terme au calvaire qu'est ma vie, me rendait malgré moi euphorique.
Les autres hommes présents dans cette salle ne dégainaient pas leurs armes, en fait, personne ne bougeait.
C'était comme s'ils étaient tous hypnotisés.
Certains luttaient, je discernais chez quelques-uns les veines sur leurs tempes grossir au fur et à mesure du temps, au fur et à mesure qu'ils essayaient de combattre la chose qui les retenait immobile.
Qu'est-ce que j'étais en train de vivre ?- Qu'est-ce que vous foutez bordel ?! Remuez-vous !
Un rictus malsain vint prendre place sur le visage de Tom, déformant ses traits pour lui concéder un air encore plus sinistre et redoutable, mais qui était réellement cet homme ? J'en eus même quelques désagréables frissons tant son aura maléfique prenait en intensité, elle effleurait ma peau, je le sentais.
Je repris un peu contenance quand Massimo dégaina à son tour son arme qui tenait coincé en bas de son dos, tenue par la ceinture de son pantalon de costume.
Il avait perdu son sourire, sa confiance en lui s'était dissipée, certainement happée par la puissance de l'aura destructrice de Tom.
Il s'était levé précipitamment de sa chaise, la reversant au passage, en l'observant un instant, je pus voir une perle de sueur glisser contre sa tempe, il avait peur ? Peur de Tom ?
C'est bien la première fois en 10 années que je le voyais dans une telle posture, lui qui était si confiant, arrogant à longueur de journée, se moquant de tous, personne ne lui faisait peur.
Je l'avais déjà vu rencontrer des hommes importants de son milieu, et même dans les situations délicates de négociations, jamais il ne sourcillait.C'était du moins les échos que j'en avais, ne pouvant moi-même pas assister à ce genre de réunion, le seul contact que j'avais avec ses rendez-vous était une poignée de main dans le meilleur des cas, une partie de sexe dans le pire.
- Massimo ... Tu ... As dépassé les bornes, je crois.
Mon regard coula sur Tom qui n'avait pas bougé d'un centimètre depuis qu'il s'était levé pour affronter Massimo.
Il défit le cran de sécurité de son arme dans un cliquetis bien caractéristique, mon cœur fit un soubresaut, j'interrogea Tom du regard, mais il était bien trop concentré sur Massimo pour répondre à mon appel, alors, commençant à paniquer quant à la suite des événements, je me leva de ma chaise à mon tour voulant me protéger de ces armes, mais Massimo en décida autrement.
Il attrapa mon bras violemment, me faisant basculer en arrière, je me retrouva plaquée contre son corps bouillant de transpiration.- Tu ne bouges pas d'ici, il mio piccolo passero.
Tom fronça les sourcils, sans doute mécontent de la tournure de la situation.
Il inspira fortement, retenant tout l'air dans ses poumons, avant d'expirer lourdement et d'enfin tourner son attention sur moi.
Je ne savais pas quoi faire, j'avais besoin d'une indication, j'étais en réalité pétrifiée, incapable de prendre une décision.
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L'univers existe pour que tu existes (Loki)
FanfictionBilly Garrison, jeune femme en devenir, pianiste invétérée, foula le sol de Manhattan en cette matinée d'automne, bien loin d'imaginer qu'elle parcourait ses derniers mètres de liberté. 10 ans plus tard, après avoir menée une vie qu'elle n'avait pa...