L'univers existe pour que tu existes (Loki)

Epilogue 🍋

Je me réveilla ce matin-là avec une étonnante bonne humeur.

L'odeur du petit déjeuné fraîchement préparé y était certainement pour quelque chose, et le petit mot glissé sous la porte avec mes initiales brièvement griffonnés dessus également.

Amusée, je le déplia précautionneusement et pus y lire une phrase courte et sans équivoque : « rendez-vous dans la cuisine ».

Je ricana, puis chercha du bout des pieds mes chaussons venus se glisser sous le lit.

Voilà maintenant six mois que je m'étais définitivement installée dans la grande maison de Loki, à Telluride.

Il avait été contacté entre temps par le peuple d'Asgard, un vieil homme borgne lui avait proposé de rentrer chez lui, ayant fait les bonnes actions qu'il attendait, mais Loki avait poliment refusé.

Il avait cloué le bec du vieillard, et c'est après que j'avais appris qu'il s'agissait d'Odin, son père adoptif.

J'étais heureuse qu'il ait refusé.

Je me sentais, pour la première fois de ma vie, heureuse et avec le sentiment d'enfin être à ma place.

La tête dans les nuages, c'est Loki qui me ramena les pieds sur terre, en claquant des doigts devant mon visage.

- En train de rêvasser ?

Je porta ma tasse de café encore fumante à mes lèvres, et lui offrit un sourire malicieux.

- J'étais en train de me dire ... Que j'étais heureuse.

- Ah oui ?

Il rentra immédiatement dans mon petit jeu, en jetant son tablier sur le plan de travail et la spatule dans l'évier, il fit agilement le tour de l'îlot central pour venir poser ses mains sur mes hanches.

- Et, est-ce que tu peux développer ?

Il avait chuchoté près de mon oreille, faisant par la même occasion frémir l'intégralité de mon corps.

- Je suis heureuse ... Parce que je suis avec toi, ici ...

- Hum hum ...

Il continua son exploration en couvrant mon cou de baisers humides et je ne pus réprimer un gémissement presque indécent franchir la barrière de mes lèvres.

- Je suis heureuse ... Parce que tu sais cuisiner comme personne ...

Je le sentis sourire contre ma peau, et mon cœur commença une course folle dans ma poitrine.

- C'est tout ?

Une de ses mains s'aventura sous mon t-shirt, elle était glacée, et elle me fit frissonner tandis qu'elle serpentait entre mes côtes.

Je balança ma tête en arrière, profitant de chacune des sensations dont il était le seul maître marionnettiste.

- Non ... Ce n'est pas tout.

Ma voix n'était plus qu'un lointain murmure, je savais d'ores et déjà que je n'arriverais pas à articuler le moindre mot supplémentaire.

Ses doigts avaient terminé leur assenions sur mon sein, dont il fit glisser le mamelon durcit par le plaisir entre son pouce et son index.

- Loki ...

Je l'entendis grogner dans mon dos, puis la seconde d'après je fus soulevée de mon siège pour finir les fesses sur l'îlot.