Chapitre 54: PDV April

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Il est parti.

Cela fait quelques jours.

Je me suis réveillée, j'ai paniqué car il n'était plus là, comme la première fois. Mais il est revenu avec le petit déjeuner. Ensuite nous avons parlé de lui, j'ai vu que c'était dur pour lui: l'armée. Mais qu'il se battait. Nous avons beaucoup parlé et rigolé.

Nicolas est arrivé et j'ai compris que c'était trop pour lui. Il y avait cette gêne, il ne savait pas vraiment quel rôle il devait tenir, et je n'avais pas de réponse à lui apporter. J'étais de nouveau heureuse, Nicolas me rendait heureuse. Alors sans surprise Matthew ne m'a pas rapporté de petit déjeuner le lendemain. J'avais seulement une lettre et sa caméra.

Cette fois, je ne suis pas déçue, je ne suis pas triste. Je suis presque habituée. Je me suis juste sentie vide mais je l'ai compris moi-même je ne savais pas ce que je voulais pour nous alors il a pris la décision pour deux et je ne lui en veut pas.

"Je suis désolé.

Ta vie est mieux sans moi, tu n'as pas besoin de moi. Filme tous ses moments de joie, de tristesse, photographie notre enfant. Cette caméra me permettra d'être prêt de vous. Tu es la meilleure maman qu'il puisse avoir. Nicolas sera gérer le rôle de père, il sera à la hauteur. Tu l'as ton conte de fée. Réalise tes rêves. Je veux le meilleur pour vous deux.

C'est parce que je t'aime que je préfère fuir."

Cette lettre m'a blessée, j'avais espoir, espoir qu'il reste pour nous, qu'il se batte pour notre bébé. J'espérais qu'il voudrait être présent pour lui. Mais non, il a préféré fuir, et j'ai décidé de ne pas laisser cette décision de sa part m'affecter. Je dois aller de l'avant. J'étais triste et perdue pour notre enfant. Les infirmières m'ont laissé sortir avec beaucoup de précautions.

Je suis retourné chez ma mère, nous sommes restés plus longtemps que prévu puis nous sommes rentrés à L-A. Nicolas est constamment sur mon dos, il a réduit mon travail de façon à ce que je sois moins stressé selon lui. J'ai continué tout de même de jongler entre le blog, l'entreprise et la librairie. Cette semaine était ma dernière au travail, car la semaine prochaine je suis en congé, j'ai encore beaucoup de choses à préparer avant l'arrivée du bébé, dans un mois.

Ce week-end nous terminons la chambre du bébé, je ne peux pas faire grand-chose, alors je me contente de lire les instructions à Nicks, et de filmer.

Bébé, pose la caméra et passe-moi le tournevis s'il te plaît. Je lui donne. Puis je reste un long moment à le fixer, je tourne en rond. April, tu veux bien arrêter de tourner en rond, je n'arrive pas à me concentrer, je rigole, puis me place derrière lui et l'embrasse plusieurs fois à suivre, ce qui le fait rire.


Mais je sais pas quoi faire, tu ne veux rien me laisser faire. Je fais mine de bouder, il lève les yeux au ciel.


Tu me fatigues, viens avec moi.


Je le suis, et il m'emmène dehors près du jardin, je n'ai jamais été ici. C'est une sorte de remise où se trouve beaucoup d'outils, il ouvre une porte et je me retrouve dans une immense pièce lumineuse avec un tas de tableaux, vierges, et d'autres peints, des sculptures, de la peintures partout. Une pièce digne d'un artiste. Je saute partout, ce qui le fait rire. Il me prend par la taille et chuchote à mon oreille,

C'est ma mère qui a réalisé ces tableaux. Je l'embrasse.


Ils sont magnifique Nicks vraiment on devrait en accrocher dans la maison, il hoche la tête. Si ta mère est d'accord bien sûr.

Ne m'abandonne pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant