J'ose enfin affronter son regard, il me regarde quelques secondes puis prends une bande d'arrêt d'urgence et freine d'un coup mon corps est projeté en avant, mais la ceinture me stoppe. Je descends de sa voiture sans attendre. Je m'éloigne de la voiture et des larmes apparaissent, je tente de calmer ma respiration en vain. J'entend le bruit de la portière, je me dirige vers lui et ma main part toute seule, je le gifle puis je lui frappe le torse, il stoppe mes mouvements mais je me dégage de son emprise.
T'es un grand malade t'es au courant ?! Je lui hurle dessus.
Oh c'est moi le grand malade, et c'est qui qui parle avec des mecs défoncer en sortie de boite ?
Pardon, tu es pas en train de me dire que tu es énervé et que j'ai failli mourir dans cette voiture pour avoir demandé une cigarette à un ami du lycée ? Matthew ne sait plus quoi dire. Tu sais quoi j'en est ras le bol de toi, tu m'évites tout le temps mais dès que je parle avec un autre mec, que je ne m'intéresse pas à toi tu es Jaloux, tu veux quoi à la fin merde?
Je ne savais pas que tu connaissais ce mec, j'ai... j'ai eu peur pour toi. Il me paraît sincère mais je suis bien trop énervée contre lui pour lui pardonner ainsi.
Peut-être que si tu avais pas foncé comme un idiot tête baissé, j'aurais pu te le dire !
Ne rejette pas la faute sur moi, tu étais censé rester avec moi. Je rigole de ces propos absurdes.
Ah oui pendant que tu baisais cette meuf ? Tu voulais que je regarde tes prouesses ?
April, je n'ai pas baisé cette meuf et depuis quand ça t'intéresse avec qui je baise ?! Je pars dans la direction opposée, ne pouvant le supporter plus longtemps. Ne me tourne pas le dos quand je te parle ! Je continue d'avancer, je n'ai rien à lui dire. Sous tes airs de jeune femme caractérielle il n'y a personne en fait, tu essaies juste de te donner bonne apparence... Je ne lui réponds pas et me dirige vers l'arrêt de bus, je n'ai jamais aimé apporter de l'importance aux menaces, critiques... Tu es faible, tu refuses d'affronter tes problèmes en face.
Il rigole, je prends une profonde inspiration, calme toi April, et sans m'en rendre compte je me retourne,
Tu sais quoi Matthew tu me fatigues, tu joues le bad boy, celui qui n'aime personne, qui n'a aucune attache. Mais tout le monde à un point faible, une faille, une personne devant qui ils posent les armes, se retrouve faible. Alors quoi qu'est-ce qui ne va pas dans ta vie, ta petite amie de lycée t'a brisé le cœur, ton père ne t'a jamais apporté l'attention que tu voulais, ta mère n'est jamais venue te voir durant tes matchs de foot ? Ou as- tu si peu confiance en toi que tu te sens obligé de tout savoir sur tout le monde afin d'avoir un minimum de contrôle, une sorte de pouvoir sur les gens ? Il ne dit rien devant mon monologue et paraît choqué, tu es PI-TOY-ABLE ! En vrai tu me fais pitié, alors si tu veux tant savoir tout ce que je te cache, pas de soucis, interroge les pétasses que tu passes ton temps à baiser elles savent mon grand et terrible secret, Spoiler alerte : Mon père est mort l'année dernière, Content ? Mais ça tu l'as découvert en vivant chez nous je me trompe ? Alors ne crois pas que ta minable vie m'intéresse une seule seconde OK? Mais je t'interdis de jouer avec moi d'accord, je ne suis pas ta poupée que tu prends quand tu en a envie ! Tu sais ton petit jeu d'acteur, de j'ai tout oublier, je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre toi et moi la nuit dernière ne fonctionne pas avec moi. Je sais très bien que tu t'en souviens, Alors qui de nous deux refuse d'affronter ses problèmes ?!
Je décide de ne pas détourner mon regard du sien, je suis proche de lui, je peux sentir sa respiration, lente. Il m'a écouté attentivement, je le devine à son visage sans émotion. ses traits se détendent. Je n'arrive pas à lire en lui, à savoir ce qu'il pense. Je respire fort, rapidement, à bout de souffle de tout ce que je viens de lui dire. Nous restons ainsi pendant plusieurs minutes. Aucun de nous ne sait comment réagir. Il commence à pleuvoir, je souffle, déçue de son manque de réaction puis me dirige vers la voiture, je m'installe côté passager. Je l'attend, quelques minutes après que je me sois installée, il arrive, il démarre, aucun de nous deux ne parle, on ne se regarde pas. Il se gare devant l'allée, je descends et me dirige vers la porte mais je me stoppe quand il m'appelle. J'hésite puis je me retourne lentement. Son t-shirt est devenu transparent avec la pluie, ses cheveux goutte sur ce dernier, je me surprends à l'analyser, il s'approche lentement de moi, j'ai chaud, je ne sens pas la pluie froide.
J'ai menti, oui je me rappel de chaque foutu détails, ton odeur, l'attention que tu m'a apporté, notre discussion, nos baisers, le désirs, la chaleur, chaque putain de détails. Ils me hantent. Et je ne te considère en rien comme une poupée, je ne sais pas ce que tu me fais mais putain tu me hante. Mais la tout de suite ... Et puis merde...
Il s'approche rapidement de moi et se saisit de mes hanches, et m'embrasse fougueusement.
Il s'arrête comme pour avoir mon accord, je le tire vers moi car la maintenant je veux ressentir cette chaleur, son odeur, mon pouls s'accélérer, tous ces trucs que seul lui sait me faire ressentir. Je veux qu'il me fasse me sentir vivante.
Je sens ses lèvres s'étirer pour former un large sourire, j'en fais de même. Puis sa langue me demande l'accès à ma bouche je lui laisse, je me saisis de ses cheveux pour approfondir notre baiser, il se saisit de mes hanches et je pousse un cri de surprise lorsqu'il me passe sur ses épaules. Je le vois ouvrir la porte et partir en direction de sa chambre, il me lance sur le lit, ce qui nous fait rire tous les deux. Ses deux mains encerclent ma tête. Après m'avoir analyser il reprend notre baiser, ses cheveux mouillés me chatouillent, je me saisis du bas de son t-shirt puis l'enlève de façon à voir son torse musclé. Il sourit face à mon audace, puis me mord la lèvre. Son corps est collé au miens et je sens une bosse à travers son caleçon ce qui me fait rire,
Je ne te mentais pas quand je te disais que j'avais envie de toi.
On se met à rigoler et comme pour prouver ses paroles il rapproche son corps du miens, il finit par se lever afin d'enlever son jean ce que je l'aide à faire, il me soulève, mes jambes s'enroule alors automatiquement autour de son bassin, il me plaque contre le mur, j'approfondi notre baiser en plantant mes ongles dans son dos, il aborde un long sourire, puis me fixe intensément je comprend alors,
Tu veux bien m'enlever cette robe !
Vos désirs sont des ordres !
Sur ces mots il enlève lentement mes bretelles puis embrasse mes épaules, me contourne, descend lentement ma fermeture, puis embrasse chaque centimètre de ma colonne vertébrale. Ce qui me fait frissonner, je penche ma tête en arrière et me retrouve collée à son torse, après m'avoir embrassé le front il continue de descendre lentement, en me plaçant face à moi maintenant, il fait glisser ma robe au même rythme que ses actions précédentes. puis une fois mon ventre nu il me regarde, je hoche la tête pour lui donner mon accord, à travers le tissu trempé ,de ma culotte il m'embrasse, des frissons me parcours, il continu cette torture, en effleurant ma partie intime. Je grogne,
Matt,
Oui bébé ? Je veux t'entendre,
S'il... s'il te plaît. Ne pouvant supporter cette tension, je me saisis de ses cheveux,afin qu'il remonte à mon niveau, je l'embrasse sauvagement,
Je sais que tu me détestes, il aborde un sourire fier, je le pousse sur le lit et me mets ensuite à califourchon sur lui.
Mais tu vas encore plus me détester chéri.
VOUS LISEZ
Ne m'abandonne pas
RomansaElle à grandit dans ce monde, le monde des militaires. Mais lorsqu'il part tout deviens différent. Elle se met à haïr ce monde. Pourtant c'est ce monde qui l'a mit sur son chemin. Lui. Il suffit d'une rencontre. Alors qu'elle doit prendre une déc...