Chapitre 56

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Pardonne moi ... 

Il a un cancer... 

Mademoiselle Williams ? 

Je suis désolé...

Phase terminale... 

April ? 

Je t'en supplie.. 

Pardonne moi... 

Mademoiselle vous êtes avec nous ? Vous venez d'avoir un choc émotionnel, je dois ausculter le bébé... Vous faites une crise de panique ... Il faut vous calmer... ça va aller... Respirez ... 

Respire. 

Respirez avec moi... C'est bien. 


Je suis éblouis par une lumière,

Elle se réveille. J'ouvre les yeux, j'analyse la pièce, je me trouve dans un hôpital, des médecins sont autour de moi. Je reconnais mon médecin. Bonjour Mademoiselle Williams, comment allez vous ? 

Mon bébé

Comment va le bébé ? Je la coupe.

Le bébé va bien, mais avec votre crise d'angoisse il à été perturbé, nous allons donc devoir faire une césarienne demain, pour éviter toute complication. Je veux vous garder en observation ce soir, mais si la position du bébé ne change pas je serais obligé de la faire demain. Je me contente d'hocher la tête. Elle demande à ses internes de sortir, puis me tend un mouchoir, je remarque alors qu'une larme coule le long de ma joue. ça va aller April.


Comment ça pourrait aller ? Il a un cancer, et mon bébé arrive demain... 


Il va bien et à son réveil il à demandé à vous voir. Je secoue négativement la tête. Je peux aussi lui interdire l'accès à votre chambre. J'hoche la tête puis secoue négativement.


Je ne sais même pas ce que je veux ...  Ma voix se brise. 


C'est normal vous êtes en état de choc. Je pense qu'a votre réveil tout sera plus claire et alors vous devriez appeler la personne que vous voulez à votre chevet pendant l'accouchement.


Je la remercie et elle sort de la pièce me laissant seule. Il a un cancer. Je me sens démunie, il a traversé cette épreuve seul. Pendant des mois j'ai vécu avec lui, je lai aimé sans m'apercevoir de rien. Je l'ai regardé prendre ses médicaments, aller à des sois disant rendez-vous, des longs week-end à l'étranger, c'était pour cela... Je sais qu'il à fait cela pour me protéger mais je ne veux pas de sa protection. Je veux que l'on traverse cela ensemble. Mon ventre bouge, je ne suis plus seule. 


Lorsque je me réveille, et décide de me lever. Je me balade dans l'hôpital, et je la vois, elle est devant une chambre. Sa chambre je suppose.  Elle à le regard vide. Je m'installe à côté d'elle. Elle ne dit rien, ne me regarde pas.

Comment va le bébé ?

Je vais surement accoucher demain, elle se retourne et me fixe. Puis me prend dans ses bras. Je l'entend pleurer, April je suis tellement désolée, tout ça est de ma faute. Si je n'étais pas une mère surprotectrice je ne serais pas venu aujourd'hui et tout se serait bien passé. 

Ne m'abandonne pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant