¤ Fear, I Only Felt That ¤

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Je m'assis dans mon canapé, seule, attendant qu'il arrive. Il n'y avait que le son de mon vinyle qui résonnait dans la demeure. Avant, cette maison habitait 5 personnes. Mon père, Alfred Evans ; ma mère, Anne Evans ; mon grand frère, Alexandre Evans ; mon petit frère, Arristote Evans et moi. Les voisins nous avaient nommés "les A russes". C'était drôle. Ma mère était la parfaite petite femme, secrétaire, les cheveux blond vénitien, les yeux bleus. Elle cuisinait comme une reine, jusqu'au jour où on a appris qu'elle trompait mon père. Elle est partie à New York, avec son mec qui avait la vingtaine. Elle a laissé mon père, seul. Arris avait à peine 6 ans. Mon père travaillait à la police, avec le chef Jim Hopper, il était son second. Il travaillait beaucoup, on le voyait le soir seulement. C'est mon grand frère qui a pris le rôle de "père". Alexandre, du haut de ses 10 ans, à pris son rôle très à cœur. Tous le monde l'appelait, Alex. Il faisait fondre le cœur de toutes les filles, mais il ne laissait personne entrer dans le sien, il disait que la seule fille qui était dans son cœur c'était moi. Physiquement, il était assez musclé, il avait pris les cheveux blond vénitien de notre mère, les yeux verts de notre père. Il est décédé, ça à été le premier, en 1984, à cause des Démogorgon. Il m'a sauvé la vie. Mon père, à fait une crise cardiaque à son travaille, il est décédé aussi. Une semaine après Alex. Arris, ne m'adressait plus la parole, il disait que c'était à cause de moi qu'Alex soit mort. Arris est celui qui ressemble le plus à notre mère, le blonds vénitiens, les yeux bleus égales à l'océan, son visage froid. Oui, il lui ressemblait. Je me levai de mon canapé, changea de disque, posant le bras de lecture, j'entendis un autre son. "Chrissy ! Chrissy ! Ouvre la porte !" Ceci n'est pas normal, je me mise à pleurer, de vrais pleurs. Comme ci, que quelqu'un mourrait. Les bruits reprirent. "Papa. Papa ! Papa ?" Mes larmes redoublèrent, par la même occasion, je me mis à chanter un chant funèbre. Les lumières de ma maison se mirent à clignotaient, mes pleurs continuaient comme mon chant. "Chrissy ?" Je restai figée, ne pouvant bouger, j'étais fixer à un point très précis de ma maison. Puis d'un coup, je me mis à courir. Mes pleurs et mon chant m'accompagnant dans cette course. Mon corps s'arrêta, j'y ressentais presque du dégoût. "Chrissy." A cet appel, mes jambes se remirent à courir. Je me dirigeai vers la porte de ma chambre, l'ouvrit en grand. Les lumières continuaient à clignotaient, elles me donnaient mal à la tête. Mon chant se fit plus fort, ainsi que mes larmes. Je frappai contre un mur invisible, me jetant contre celle-ci pour la défoncer. De l'extérieur en me prendrait pour une folle. Pourtant, sous mon épaule, je sentais bien un mur. "Chrissy." Je me retournai. Mon chant se fit plus fort. Mon corps se colla le plus possible contre cette porte invisible. De la peur, je ne ressentais que ça. "Ne pleurs pas, Chrissy." Je sentis quelqu'un essuyait mes larmes. "Le moment...est venu d'abréger...tes souffrances." Soudain, je sentis que je m'envolais dans les airs, mais mes pieds touchaient bien le sol. Puis sans que je m'y attende, j'étais entrain de crier, non, d'hurler. Mon cri était effrayant, pleines de souffrances, de douleurs, de tristesses. Je tombai à genou, quand je sentis mes os se craquait, se briser. Cependant, tous mes membres allaient bien. Mon cri devint assourdissant. Puis, tout s'arrêta. Une dernière larme roula sur ma joue.

It HurtsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant